En échappée: Le canicross, ce sport de plus en plus populaire

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Photo: Mathieu Plante
Photo: Mathieu Plante

Même si la grosse tempête du 14 mars dernier nous a apporté plusieurs dizaines de centimètres de neige (et c’est un euphémisme), il ne faut pas oublier que le printemps, ainsi que la douceur, s’en vient à grands pas malgré tout. 

J’ai décidé pour cette chronique d’aborder quelques sujets, tous plus différents les uns que les autres. Mais tout d’abord, j’aimerais parler d’un sport de plus en plus grandissant au Québec: le canicross.

Un sport qui compte de plus en plus d’adeptes

Pour ceux et celles qui ne savent pas trop ce que c’est, le canicross est un sport canin qui met en relation un chien et son maître. Reliés entre eux par un harnais désigné spécialement pour ce sport, l’homme et la bête courent à l’unisson, à travers un parcours soit désigné spécialement pour cette activité, soit un parcours «libre».

Il n’y a pas de limitations par rapport à la race du chien. Tant que celui ou celle-ci a un âge minimum d’un an, toutes les races peuvent être mises à profit. Pour le harnais, la corde élastique qui relie le chien au harnais doit avoir une longueur idéale de deux mètres.

Il s’agit d’une excellente activité entre un maître et son chien. Idéale pour renforcer les liens entre les deux, ce genre d’activité, où le chien va à son rythme, est de plus en plus pratiquée ici au Québec. Bien que ce soit possible de le faire l’hiver, il est recommandé de pratiquer le canicross le printemps, l’été, lorsqu’il ne fait pas trop chaud, et l’automne.

Le canicross est une excellente activité entre un maître et son chien.

Il est aussi important de consulter un vétérinaire avant de s’adonner à ce sport, pour s’assurer que pitou puisse bien performer, sans risque de développer des problèmes importants, surtout s’il est encore en croissance.

Bref, un sport plus qu’intéressant à essayer avec son toutou. En passant, avec la quantité de clubs sportifs présents à l’UQTR, à quand la création d’un club de Canicross universitaire?

L’entraineur des Estacades de Trois-Rivières bientôt dans la LHJMQ?

J’ai eu la chance d’aller voir quelques matchs des Estacades cette saison, qui évoluent dans le circuit midget AAA, et j’ai été très agréablement surpris par le niveau de jeu de l’équipe trifluvienne. Une belle équipe structurée et bien préparée, tout le crédit revenant à l’entraineur-chef Frédéric Lavoie. Ce dernier, natif de la région, détient un baccalauréat en enseignement, ainsi qu’une maîtrise en éducation physique. Il avait été interviewé pour le poste d’entraineur-chef par Dominic Ricard, l’ancien directeur général des Voltigeurs dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) il y a de cela quelques années. Finalement, Lavoie avait décidé de rester à la barre des Estacades, prétextant qu’il était très heureux là où il était. C’est tout à son honneur, mais parions qu’une équipe de la LHJMQ saura éventuellement le convaincre de faire le saut à un niveau supérieur.

Les Canadiennes championnes…

Avec la Journée internationale des femmes qui a été célébrée le 8 mars dernier, il m’est impossible de ne pas souligner la brillante performance des Canadiennes de Montréal de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF). En battant l’Inferno de Calgary 3-1, les athlètes montréalaises ont mis ainsi la main sur la coupe Clarkson, la quatrième de leur histoire (incluant les trois autres alors qu’elles s’appelaient les Stars de Montréal).

Félicitations à Marie-Philip Poulin qui a marqué deux buts, dont le gagnant. Félicitations aussi à la gardienne de l’année dans le circuit, Charline Labonté, qui a bloqué 26 des 27 tirs dirigés vers elle.

La LCHF est une ligue franchement méconnue au Québec, et c’est bien dommage. Certaines joueuses des Canadiennes ont fait partie de l’escouade canadienne aux Olympiques, c’est dire leur calibre. L’équipe joue au Centre Étienne-Desmarteau, dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, à Montréal.

La LCHF est une ligue franchement méconnue au Québec, et c’est bien dommage.

… ainsi que les Patriotes volleyball féminin

Ayant complété une remarquable saison avec 12 victoires et 0 défaite (!), les joueuses des entraineurs Marie-Ève Girouard et Étienne Lefebvre ont établi une nouvelle marque d’excellence dans l’histoire du volleyball féminin à l’UQTR.

Qui plus est, les Patriotes ont remporté le championnat provincial du Réseau du sport universitaire du Québec (RSEQ) de volleyball féminin universitaire, division 2. Ayant battu facilement l’Université du Québec en Outaouais en demi-finale, les Pats ont ensuite facilement disposé des INUK de l’Université du Québec à Chicoutimi pour rafler les plus grands honneurs. Il s’agit ici d’une douce revanche pour les joueuses, qui avaient perdu en trois manches aux mains de ces mêmes INUK à pareille date l’an passé.

À la suite de ce tournoi, l’équipe d’étoile a été dévoilée, et ce n’est pas moins de quatre des sept athlètes qui sont représentées par des Patriotes. Parmi celles-ci, nous pouvons nommer la passeuse Myriam Desbiens; l’attaquante Ilary Tanguay-Morin; la centre Mylène Caron et l’opposée Laurie Simard.

L’entraineuse-chef Girouard récolte quant à elle le titre d’entraineuse de l’année. Il s’agit ici de toute une reconnaissance pour elle, ainsi qu’une très belle visibilité pour l’UQTR et son programme de volleyball.

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