Femmes en politique: Pour une meilleure représentation dans les médias

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Le mercredi 19 septembre dernier a eu lieu dans l’entrée du Pavillon de la vie étudiante (PaVÉ) une conférence de presse organisée par la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM), dans le cadre du projet Plus de femmes en politique? Les médias et les instances municipales, des acteurs clés!

Deux études, l’une menée par l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’autre par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), visant à analyser la façon dont sont représentées dans les médias les femmes qui s’impliquent en politique, ont été dévoilées à cette occasion.

La première étude se concentre sur la représentation dans les journaux étudiants des femmes impliquées en politique municipale, en politique étudiante et dans les courses au rectorat. L’analyse d’un corpus de 400 documents indiquent que les hommes sont plus souvent représentés que les femmes dans les médias étudiants, une asymétrie qui peut partiellement s’expliquer par le fait que plus d’hommes que de femmes se lancent en politique. Néanmoins, on constate fréquemment une différence de traitement médiatique entre les hommes et les femmes, tout particulièrement en ce qui concerne la politique étudiante.

Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à s’impliquer en politique et sous-représentées dans les médias.

Les constats soulevés par la deuxième étude, qui s’intéresse aux représentations médiatiques des femmes aux élections municipales, vont dans le même sens. D’un point de vue quantitatif, les femmes sont non seulement moins nombreuses que les hommes à s’impliquer en politique, mais elles sont également sous-représentées dans les médias, même en tenant compte de cette disparité. D’un point de vue qualitatif, elles sont plus souvent désignées par leur physique et leurs caractéristiques relationnelles. De plus, certains traits de caractère sont évoqués de manière positive pour les hommes et négatives pour les femmes (directivité et rigidité, assurance et manque de souplesse…)

Les deux études s’accordent néanmoins sur le fait que des efforts sont faits dans ce sens, efforts qu’il faudrait maintenir et augmenter à long terme.

L’objectif du projet n’est pas seulement de pointer les différences de traitements des hommes et des femmes en politique dans les médias, mais d’aider les médias à réduire ces différences de traitement. L’accent a été mis sur l’importance du rôle que ces médias ont à jouer non seulement sur la volonté des femmes de se lancer en politique, mais également d’y rester par la suite.

Mentionnons que le Groupe des médias étudiants de l’UQTR (GME UQTR), dont dépend le Zone Campus, est également partenaire du projet.

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