Hélène David offre une Tribune libre AGE UQTR sur l’enseignement supérieur: Une ministre à Trois-Rivières

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La ministre responsable de l’Enseignement supérieur Hélène David, accompagnée d’Alex Marchand, président de l’AGE, et de Daniel McMahon, recteur de l’UQTR. Photo: Samuel Plante
La ministre responsable de l’Enseignement supérieur Hélène David, accompagnée d’Alex Marchand, président de l’AGE, et de Daniel McMahon, recteur de l’UQTR. Photo: Samuel Plante

La ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, était de passage à Trois-Rivières, afin d’annoncer des subventions de 230 millions de dollars pour les infrastructures des universités québécoises. Lors de son passage, elle a en profité pour venir au local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin de l’UQTR afin de tenir une Tribune libre AGE UQTR concernant plusieurs enjeux d’actualité. L’évènement était organisé par Samuel Plante, vice-président aux affaires socio-politiques du conseil exécutif de l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGE UQTR) et par Frédérik Farid Borel, conseiller à l’exécutif.

L’importance d’échanger

Députée d’Outremont, Hélène David est ministre de l’Enseignement supérieur depuis le 22 février 2016. Auparavant, madame David a rempli les rôles de ministre de la Culture et des Communications; ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française; ministre de la Culture et des Communications. Sa sœur, Françoise David, est porte-parole du parti politique Québec solidaire.

Hélène David a insisté à tenir une tribune libre lors de son passage à Trois-Rivières, afin d’échanger avec le public, ce qu’elle trouve crucial dans son rôle de politicienne. C’est donc le mardi 27 septembre 2016 à 9h30, dans le local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin, que s’est tenue cette tribune. Plusieurs enjeux importants étaient à l’ordre du jour.

La ministre, qui se disait privilégiée d’être présente, a insisté sur l’importance du débat et des tribunes libres, affirmant que ceux-ci lui permettaient de réfléchir, de définir les préoccupations et de se lancer dans le futur. Madame David a commencé son discours en soulignant l’importance des universités et des étudiant(e)s universitaires. Selon elle, «les universités sont un lieu important pour définir les balises de ce que sera le Québec de demain».

Des priorités à l’ordre du jour

Lors de cette tribune,  la ministre David a fait part de quelques-unes de ses priorités, notamment l’accessibilité aux études qui, selon ses dires, s’est grandement améliorée depuis la création du réseau de l’UQ (Université du Québec) il y a de cela plus de 50 ans.

Un enjeu actuel dont elle tenait à discuter était la scolarisation postsecondaire des Premières Nations. «Ce n’est pas une culture nécessairement comme la nôtre, mais ils combattent dans la même bataille que nous avons livrée contre la culture anglophone. C’est notre devoir d’aller vers eux plutôt que de les amener vers nous», a-t-elle déclaré.

Madame David a aussi abordé la question de l’intégration des nouveaux arrivants et de la reconnaissance de leurs compétences. Ces immigrants arrivent avec des diplômes, qui ne sont pas nécessairement reconnus au Québec. Selon la ministre, il est primordial que la population les intègre de manière harmonieuse, car «le Québec de demain, c’est un Québec d’inclusion».

De plus, la ministre de l’Enseignement supérieur a discuté des élèves avec des besoins particuliers, un sujet qui la touche en tant qu’ex-professeure en psychologie. Le nombre de ces étudiants a considérablement augmenté depuis les dernières années. Selon elle, un bon encadrement et plus de personnel spécialisé formeraient une partie de la solution.

Hélène David, ministre responsable de l’Enseignement supérieur: «Les universités sont un lieu important pour définir les balises de ce que sera le Québec de demain.»

Une période de questions enrichissante

Une période de questions a suivi le discours durant laquelle madame David a été questionnée sur ce qu’elle pensait d’un quota qui nécessite la parité homme/femme dans le gouvernement. Elle a toutefois refusé de trancher à ce sujet. Les intégrations universitaires, un sujet chaud à l’actualité, ont été également discutées. La ministre et députée a affirmé avoir été bouleversée par un incident récent sur lequel elle n’a pas donné de précision. Elle compte prendre des mesures pour qu’il y ait du changement par rapport à ces fameuses initiations. Madame David a par la suite souhaité rencontrer certains élèves qui étaient présents, afin de discuter de ces enjeux.

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