La troisième édition des Jeux des infirmières et infirmiers du Québec (JIIQ) a eu lieu à l’Université du Québec à Trois-Rivières du 3 au 5 février. Et malgré la sixième position de la délégation de l’UQTR, l’activité s’est avéré un franc succès.
«Sérieusement ça n’aurait pas pu mieux se passer! Tout le monde m’a arrêtée pour me dire félicitations et combien c’était réussi. Je me suis même fait dire que toutes les lacunes qu’il y avait eu dans les deux années précédentes, on les avait surmontées. C’était parfait», décrit Martika D. Pichette, présidente organisatrice des JIIQ 2012.
La fin de semaine se déroulait à l’Hôtel Delta de Trois-Rivières et au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) de l’UQTR. Les étudiants ont pu participer à des activités sportives (soccer, hockey, basketball, etc.) et académiques en prenant part à des épreuves d’habiletés cliniques. «Mais ce n’est pas sérieux, insiste la présidente organisatrice, ce n’est pas grave si on n’est pas bon. Aux med games, par exemple, ils font deux pratiques par semaine avant l’évènement. Nous, ce n’est pas du tout comme ça.» La première édition des JIIQ, en 2010, a été une initiative de l’Université de Sherbrooke. «Il y a déjà eu les nursing games, mais ils voulaient faire des jeux plus à l’image du Québec, où le collégial est intégré et il voulaient aussi que ce soit des jeux francophones», explique Mme D. Pichette. Il y a trois ans, le collégial était peu représenté, mais de plus en plus les cégeps tendent à participer. Cette année, il y avait neuf universités et neuf cégeps participants.
Qui a gagné?
L’Université Laval est repartie avec la première position et aussi le mandat d’organiser les Jeux de l’an prochain. C’est donc à Québec que se réuniront les futurs infirmières et infirmiers. La deuxième position est revenue à l’Université de Montréal (campus Laval) et la troisième à l’Université du Québec en Outaouais. C’est l’Université de Sherbrooke qui est rentrée avec la bannière du meilleur esprit sportif.
Une bonne attitude envers les autres établissements était un aspect très important pour Mme Pichette : «L’esprit antisportif faisait perdre des points. On voulait vraiment que ce soit amical. On voulait seulement avoir du fun. Et ça a marché, tout le monde s’encourageait.»
La mission de tels jeux est de créer des liens entre les membres des différentes délégations. Selon l’organisatrice, le but est amplement atteint : «On se fait des amis et on a hâte à l’an prochain pour se revoir.»