La LUITR: Le lit est jamais trop petit!

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luitr lundi
De gauche à droite: Samuel Bideaux, Julien Tapps, Marc-André Marion-Flamand, Philippe Drolet, Noémie Leduc.
Crédit photo: Sophie Béland

Après une semaine extrêmement festive, la LUITR se rebelle encore ce lundi 27 janvier au 1012. Animée par Francis Dugré-Lampron et Félix-Antoine Aubé-Lechasseur, la partie oppose les Rouges aux Oranges. C’est sous les tonnerres des pistes méticuleusement choisies par Laurence Gaudreault qu’arrive sur scène l’arbitre Julien Lavertu-Martel. Devant une dizaine de personnes, il vient nous présenter les équipes de ce soir.

Du côté des Rouges sont présents ce soir : Marc-André Marion-Flamand (capitaine), Samuel Bideaux, Alexandre Hamel, et pour une première fois de la saison, en remplacement de Christina Gamache, Julien Tapps. Les Oranges s’en tiennent à leur formation habituelle : Frédérik Simon (capitaine), Philippe Drolet, Noémie Leduc et Frédérick Laferrière.  

Eros et chatons

La première scène est comparée et nous invite au thème Avis de recherche. Chez les Rouges, c’est Marion-Flamand qui se présente comme étant le tombeur de ses dames à la recherche de l’amour. Après une conquête ne lui plaisant guère (Tapps), il se retourne vers un admirateur (Hamel) qui le confronte avec un masque de son propre visage. Les propos d’Hamel vont droit au but : « Tu t’es tu déjà frenché toi-même? » C’est une véritable tension sexuelle entre les joueurs lorsqu’ils sont enlacés, comme le souligne l’arbitre. Cette tension sera présente toute au long du match. Les Oranges, eux, nous amènent un sketch improbable, durant lequel Simon et Laferrière sont à la recherche de leur chat, M. Kenobi. Ils le cherchent tout d’abord au fameux bar le Temple, parce que oui, M. Kenobi est un chat beaucoup plus white qu’on pense!

(…) parce que oui, M.Kenobi est un chat beaucoup plus white qu’on pense!

Comme à leur habitude, la LUITR nous amène dans un univers absurde. (Univers duquel personnellement, je raffole.) Dans les prochaines prestations, Bideaux est à la recherche du Mystère de la boule de neige. Il n’en dort plus la nuit alors qu’il s’exclame « QUI A BRISÉ CETTE PUTAIN DE BOULE? ». Plus tard dans une improvisation comparée, les Oranges font une scène de kidnapping. Le bandit s’en trouve désemparé lorsqu’il reçoit une lettre des parents de son otage, s’exclamant : « Une lettre ?! C’est quoi, y pense que j’ai mon secondaire 2? ».

QUI A BRISÉ CETTE PUTAIN DE BOULE?

Frédérik Simon et Frédérick Laferrière.
Crédit Photo: Sophie Béland

Le clou de la soirée se déroule bien entendu durant la deuxième moitié du match. Drolet réécrit l’histoire en nous affirmant, dans un énorme quiproquo digne de La Cantatrice chauve, qu’en fait Darwin est mort en se foulant la cheville.  Les Rouges, lors d’une courte improvisation dénommée Incroyable, mais vrai! se saisissent d’Hamel pour lui faire faire un triple back flip… littéralement!  

Lors de la dernière improvisation mixte, on a une histoire de colocs. Dans celle-là, Drolet veut se rapprocher de Marion-Flamand pour courtiser le personnage joué par Leduc. Après une scène étrange où Tapps rase la barbe et les aisselles de Drolet, et que Leduc se rase elle aussi les aisselles avec le rasoir de Drolet (pas très hygiénique tout ça!), ils finissent tous au bar. La scène se termine avec toutes les personnes dans le même lit! On vous l’avait dit qu’il y avait de la tension ce soir!

« Une lettre ?! C’est quoi, y pense que j’ai mon secondaire 2? ».

Cet excellent match se termine avec l’attribution de l’étoile des Rouges à Noémie Leduc, l’étoile des Oranges à Alexandre Hamel ainsi que les étoiles de l’arbitre vont à Marc-André Marion-Flamand et Frédérick Laferrière. Le pointage est très serré, mais se solde par une victoire des Rouges, avec 8 points contre 7.

On se voit la semaine prochaine pour un autre match de la LUITR, cette fois-ci opposant les Bleus aux Verts!  

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