Le 16 février dernier, la librairie Poirier accueillait l’autrice mauricienne Sandra Isabel pour le lancement de son premier roman : L’appel du mal. L’animatrice Patricia Powers était présente pour s’entretenir avec elle. En formule 5 à 7, l’évènement était une initiative de la Société St-Jean-Baptiste locale Les Patriotes (SSJB Mauricie).
Un peu avant le début de l’entrevue, l’autrice se promène parmi ses parents et ami.e.s qui s’entassent dans la librairie. La fébrilité et l’enthousiasme sont au rendez-vous. Certains membres de la SSJB locale Les Patriotes sont présents. Parmi eux, on retrouve le père de l’autrice.
L’autrice et son livre
Originaire de la Mauricie, Sandra Isabel est optométriste de formation. Depuis une dizaine d’années, elle occupe ses journées de congé à l’écriture de son roman fantastique, L’appel du mal. Au départ, il s’agissait d’un projet personnel : elle n’avait pas l’intention de publier. Encouragée par son conjoint et sa fille, elle a finalement fait paraitre son livre le 22 juillet 2022. Avec les conseils d’autres écrivain.e.s débutant.e.s, elle décide de fonder sa propre maison d’édition (Les éditions Triskell) et d’autoéditer son roman.

Le salut au drapeau
Sylvain Paquin de la SSJB de la Mauricie a lancé le bal avec quelques remerciements. Il a ensuite cédé la parole aux initiateurs du projet : la SSJB locale Les Patriotes. Élodie Murphy-Gauthier, leur présidente, est venue présenter l’organisme. Amoureux.se.s du patrimoine, les membres de la société ont à cœur la protection de la langue française et chérissent le projet de souveraineté du Québec.
À la suite de cette introduction, Murphy-Gauthier a invité le public à faire un salut au drapeau québécois.
L’entrevue
L’arrivée de Patricia Powers, chargée de cours à l’UQTR et animatrice culturelle, a tout de suite installé une ambiance intime et chaleureuse. Cette dernière a d’abord questionné l’autrice à propos de ses sujets de prédilection. L’autrice a partagé son intérêt pour les univers inquiétants et pour l’idée pour de perte de contrôle.
Sandra Isabel a ensuite discuté de ses inspirations. Elle confie avoir été influencée par un voyage en Angleterre. À cette occasion, elle a visité le lieu de l’histoire : l’Université d’Oxford. Elle s’est également inspirée de l’ambiance mystérieuse de certains cercles de pierre anglais. Des romans fantastiques comme Le cercle blanc de Nora Roberts ont également contribué à scultper son imaginaire.
Mots de la fin
Ce premier roman, assez volumineux (666 pages), n’a toutefois pas épuisé l’imagination de l’autrice. Vers la fin de l’entrevue, celle-ci annonce qu’elle prévoit faire de ce livre le premier tome d’une trilogie. Le deuxième est déjà en cours d’écriture. Sa parution dépendra du succès de ce premier roman.
Le lancement s’est achevé par une prise de parole touchante de la mère de l’autrice. Elle décrit sa fille comme un être discret. En effet, Sandra Isabel aurait tenu son projet secret pendant presque toute la durée de l’écriture.
Le public a finalement été invité à une séance de dédicaces.