10 novembre 2016. Date fatidique. Journée buttoir pour abandonner ses cours sans la mention «Échec», mais tout en devant quand même payer les frais.
Est-ce que cette contrainte tarifaire est une bonne raison de garder intact notre cheminement scolaire? Trouver une réponse facile et sans déchirement à cette question, lorsque nous y sommes confronté(e)s, c’est comme avoir le choix entre la peste et la lèpre.
Tout au long de ce troisième numéro, il est possible de lire sur des artistes, athlètes et profesionnel(le)s menant de belles carrières ou excellant dans leurs domaines. La réalité, comme vous l’avez déjà constaté au moins une fois dans votre vie, c’est que nous sommes tous et toutes un jour pris(e)s avec l’incertitude. Parfois, on se rend compte qu’il faut cesser ce qu’on avait commencé. Par exemple, le groupe Juste Robert a dû interrompre, au-delà de toute la bonne volonté, son spectacle au Zénob (p.11).
Malgré une vie qui roule à 200 km/h, il est parfois bon de s’arrêter pour une pause, pour faire une mise au point. Non, je ne vous parle pas de partir trois jours vous faire rouler dans la margarine et chanter «Oh, Grand Esprit!, Délivre-nous de notre saleté terrienne!» Non. Je vous parle d’un moment où nous devons peser avec fermeté sur le frein.
Faire face à l’incertitude, c’est bénéfique à long terme. Ça nous permet, une fois le problème résolu, de mieux nous connaître, de nous affirmer et d’avancer là où on se sent pousser des ailes. Évitez toutefois que l’incertitude mène à l’angoisse (par ailleurs, Kévin Gaudreault écrit justement une chronique là-dessus à la page 6).
Présentement, je suis complètement incertain si ce que j’écris vous interpelle. Au point où je me demande s’il faudrait mettre des photos de chatons à la place… Finalement, j’ai décidé de foncer. Au pire, je ferai mieux la prochaine fois!
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