Il y a des semaines où on est débordés. Ironiquement, alors que mon dernier texte portait sur l’importance de cultiver nos passions artistiques, cette semaine j’avais juste envie de tout laisser tomber. Surcharge, fatigue, manque de sommeil et rhume sans fin, je me demandais bien à quoi ça servait d’avoir toutes ces implications qui hypothèquent mon précieux temps de repos.
Cela étant dit, pendant que je prenais la photo de la Une au Parc Champlain de ces milliers de poèmes qui volent au vent du centre-ville, sous un chaud soleil privilégié d’octobre, je me suis bien rendue compte que je n’aurais probablement pas pris le temps de m’y rendre si ça n’avait pas été de cette photo. J’aurais continué à avancer un travail à remettre dans la semaine, en passant à côté de toutes ces parcelles d’humanités, doucement épinglées. Plutôt apaisant comme «fil d’actualités»…
Ce bref moment de calme, seule, m’a juste rappelé pourquoi je faisais tout ça. Parce que ce temps, que j’ai choisi, il est pour moi, contrairement à ce que le quotidien me laisse parfois croire.
L’université, le travail, les implications, tout ça… Ce sont toujours des choix qu’on a faits consciemment au départ, parce qu’on savait qu’on allait y arriver.
En cette mi-session, il est bon de se rappeler qu’à force de trop en faire, on se demande pourquoi on le fait. Alors on a envie de tout laisser tomber pour prendre le temps de faire des choses qu’on aime. Pour finalement se rendre compte que c’est ce qu’on faisait déjà, mais qu’on avait juste perdu le fil.
Bonne lecture!