L’UQTR et la Chine: Le Dragon est sur le campus

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Nous les retrouvons de plus en plus nombreux.ses à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), et leur présence contribue à une diversité fort intéressante au sein du campus. Votre journal étudiant s’est penché sur l’intérêt que porte votre université envers la Chine.

L’accentuation d’une demande   

Les étudiants.es chinois.ses sont plus nombreux que jamais sur le campus. L’École internationale de français (ÉIF) a par ailleurs vu le jour à l’UQTR en 1974, dans le but d’encadrer les étudiants.es étrangers.ères et de les guider dans leur cheminement.

En 2015, pour la première fois, l’UQTR accueillait une cohorte d’une trentaine d’étudiants.es chinois.es. En 2016, ils étaient 35: mais c’est cette année que la demande a littéralement explosé, en comparant aux deux années précédentes. On compte un peu plus de 140 étudiants.es venu d’un peu partout dans le monde pour y apprendre notre langue maternelle. De ce nombre, 61% sont des étudiants.es venus de la Chine.

 année, 61% des étudiants.es de l’ÉIF sont venus.es de Chine.

Ghislain Tapsoba est coordonnateur à l’École internationale de français de l’UQTR. «C’est une entente que nous avons avec l’Université de Guangdong (Guangdong University of Finance) en Chine. Les étudiants suivront six mois de cours intensifs de français avant d’arriver ici pour être admissible dans leur programme de bac.» La réussite du cours intensif de francisation en Chine est obligatoire par l’UQTR.

De l’avion à la nouvelle maison

Dès leur arrivé à l’aéroport, les étudiants.es chinois.ses sont amenés.es vers leur nouvelle maison. L’ÉIF emploie une personne dans le but de faire la traduction entre le français et le mandarin. On s’assure d’expliquer aux nouveaux.elles étudiants.es toutes les procédures d’immigration, et l’on débute une séance d’accueil en leur parlant de la vie au Québec, de l’environnement étudiant, à voir aux différences entre ici et la Chine.

Par la suite, des employés.es de l’ÉIF les guident dans leurs premiers pas au Québec en tant qu’étudiant.e: premier marché, ouverture d’un compte en banque, cellulaire, logement, etc. Différentes activités d’intégration à la culture québécoise sont organisées: sorties à Montréal, à Québec, cabane à sucre, village québécois d’antan, etc. Ces activités et sorties sont ouvertes à tous les étudiants de l’ÉIF, afin qu’ils puissent socialiser entre eux et ainsi, créer des liens.

L’intérêt de l’UQTR pour la Chine

L’ÉIF a son bureau de sélection en Chine. C’est d’ailleurs là que s’effectue la sélection d’étudiants.es chinois.ses intéressés.es d’étudier à Trois-Rivières. Depuis 2015, l’UQTR a eu une certaine réputation de la Chine en lien avec le nombre ascendant d’étudiants.es chinois.ses à l’ÉIF, au fil de ces trois années. «On a appris des différentes cohortes; comment pouvoir s’améliorer à chaque fois, et puis à chaque année, c’est un nouvel apprentissage», affirme monsieur Tapsoba. Selon lui, c’est l’une des politiques de l’Université: avoir plus d’étudiants.es internationaux.ales.

«Il y a une certaine notoriété que l’UQTR a depuis plus de 40 ans, pour pouvoir accueillir des étudiants qui viennent d’un peu partout dans le monde.» — Ghislain Tapsoba, coordonnateur de l’ÉIF

En 2015, motivée par la reconnaissance internationale des programmes d’échanges étudiants au Canada, l’UQTR a reconnu particulièrement le potentiel de la Chine. Selon monsieur Tapsoba, l’UQTR s’est construit une bonne réputation avec la Chine au fil des années. «Je pense qu’il y a une certaine notoriété que l’UQTR a depuis plus de 40 ans, pour pouvoir accueillir des étudiants qui viennent d’un peu partout dans le monde.»

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