Le mardi 10 octobre dernier, la brasserie artisanale le Gambrinus a accueilli The Great Goose et FOAM. Encore une fois, la musique émergente couvrait l’ambiance chaleureuse de l’endroit.
Ce qui est agréable avec les Mardis Live, c’est que les spectacles offerts dynamisent l’endroit. En effet, ces spectacles apportent une ambiance plus rassembleuse et conviviale en nous présentant des groupes qui apportent un public particulier regroupant la famille et les amis, formant ainsi un public fier et reconnaissant.
Le groupe montréalais FOAM a semblé avoir du plaisir à amorcer la soirée avec sa pièce Chuck Pieces. Avec un mini-album à son actif, FOAM se caractérise par des solos de guitares bien équilibrés pour ne pas être lourds et juste assez festifs. C’est du rock alternatif où l’on entend beaucoup de séquences de rimshot provenant du batteur Philippe Désilets St-Pierre, aussi membre du groupe The Great Goose comme bassiste.
FOAM se caractérise par des solos de guitares bien équilibrés pour ne pas être lourds et juste assez festifs.
Les musiciens de FOAM nous ont offert à quelques reprises des pièces en français qui donnaient une singularité identitaire supplémentaire au groupe. L’émotion ainsi mieux véhiculée ajoutait à la justesse musicale et à la complicité du groupe. En espérant que leur prochain opus inclut ces titres francophones…
La complexité stylistique du groupe The Great Goose l’oblige à inclure plus de membres, pour passer de trois à six. La fusion des styles jazz et expérimental (livrée par une batterie, un violon et une basse) ajoute d’autres influences à son identité éclatée. Principalement caractérisées comme étant du rock progressif, ses pièces sont longues et entremêlées de solos provenant de différents instruments. Présentant tantôt des tonalités jazz, tantôt funk, et à d’autres moments expérimentales, le groupe se plait sur scène en dégageant un humour et une passion pour une musique diversifiée.