
Éva Grenier, Emiliya Marinova, Roxanne Richard, Olivia Trottier, Camille Dumas, Sara-Kim Morissette, Virginie Desjardins, Florence Vielhaber. À l’avant:
Samuel Langlois, Anthony Poulin, David St-Pierre, Jonathan Trottier St-Pierre, Marc-Antoine Laquerre, Frédérick Bériault, Hugo Lahaye, Justin Roy, Émile Marineau. Photo: Marc-Antoine Laquerre
En juillet 2018, 20 étudiant.e.s au doctorat de premier cycle en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’envoleront vers la Bolivie pour réaliser une mission humanitaire. Durant deux semaines, ces étudiant.e.s de quatrième année administreront des soins aux habitant.e.s de ce pays de l’Amérique du Sud.
Partenariat et aide
En partenariat avec l’organisme Chiropratique sans frontières Canada (CSF), les 20 internes à la Clinique universitaire de chiropratique à Trois-Rivières apporteront gratuitement soins et aide à des communautés des régions de Cochabamba et de Tiquipaya, à l’ouest de la Bolivie.
Les étudiant.e.s de l’UQTR seront bien guidé.e.s par l’organisme CSF. Ce dernier est connu pour offrir bénévolement des soins et conseils sur l’hygiène vertébrale. L’ensemble de leurs activités est chapeauté par Terre sans frontières (TSF), et en collaboration avec des partenaires locaux.
La mission humanitaire
Les étudiant.e.s chiropraticien.ne.s pourront profiter de l’expérience de leurs professeur.e.s, qui n’en sont pas à leur première mission. En effet, depuis déjà quelques années, les étudiant.e.s en chiropratique s’envolent outre-mer pour aider des populations dans le besoin.
Cette année, ils et elles seront accompagné.e.s par deux chiropraticiens d’expérience, ainsi que par le docteur Jocelyn J. Lemire et le docteur Jean-Denis Marchand, tous deux enseignants à l’UQTR. Leur mission est de guider et d’encadrer les étudiant.e.s dans leurs tâches quotidiennes en Bolivie, pour ainsi leur faire profiter de leurs expériences professionnelles.
Émile Marineau, étudiant de quatrième année en chiropratique, mentionne: «Beaucoup de Boliviens vivent de l’agriculture et de la cueillette de fruits, on retrouve donc plusieurs blessures reliées à ces activités. Bon nombre de patients viennent consulter avec des traumas aigus et même chroniques. Nous allons pouvoir traiter leurs problèmes neuro-squelettiques. […] Durant les deux semaines, nous allons gagner de l’expérience tout en aidant la communauté bolivienne.»
Leur aide est très importante pour la population bolivienne, qui possède un système de santé public peu développé ainsi qu’un faible accès à des soins de qualité. Les étudiant.e.s trifluvien.ne.s auront accès aux dossiers des patient.e.s, qui leur indiqueront les soins reçus dans le passé par les personnes concernées.
Pour ces étudiant.e.s, cette mission est une occasion de se développer individuellement et collectivement dans leur futur métier, tout en venant en aide à des communautés démunies, qui n’ont pas accès à des soins de santé adéquats. Marc-Antoine Laquerre, aussi étudiant de quatrième année en chiropratique, mentionne: «Nous voulons le bien-être des Boliviens, et en tant qu’étudiants en chiropratique, nous avons l’entraide à cœur.»
Financement
La réalisation d’un tel projet nécessite un financement d’envergure. En effet, pour les 20 étudiant.e.s qui s’envoleront vers l’Amérique latine, un total d’environ 75 000$ sera nécessaire pour assurer le bon déroulement de leur mission.
Pour cela, ils et elles ont multiplié les activités de financement, parmi lesquelles du raccompagnement, de la vente de produits variés, l’organisation de barbecues à l’UQTR, ainsi qu’une vente de roses à la Saint-Valentin. Sans oublier la vente de cactus prévue en mars, qui selon les étudiant.e.s en chiropratique, devrait attirer beaucoup de personnes.
Vous pouvez suivre l’aventure des 20 étudiant.e.s au doctorat en chiropratique à l’adresse suivante : www.facebook.com/Missionhumanitairechiropratique/