Mot de la rédaction: Les limites

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Photo: Mathieu Plante
Photo: Mathieu Plante

LIMITE. C’est «plate», mais nous devons vivre avec ce mot tabou. Ce qui est important, c’est ce qu’on en fait par la suite.

Pourquoi cette semaine j’ai décidé d’en parler? Parce que j’ai le goût de vous faire part de mon pauvre petit sort! Blague à part, les deux semaines de production de ce présent numéro ont été, je vais être très franc, plutôt pénibles. Tout ça à cause de ce qu’on appelle un trouble de déficit de l’attention (TDH). Le hic: mon corps peut fournir, mais pas mon cerveau. Conséquemment, je pouvais jogger dehors ou encore faire un wod de crossfit, mais lire un paragraphe équivalait à certains moments à me cogner la tête sur un bloc de béton.

De plus, il a fallu surmonter un autre défi: notre infographiste et webmestre Mathieu Plante se retrouve en convalescence pendant un mois à la suite à une chute. Mathieu, repose-toi bien et reviens-nous en un morceau! Heureusement, Thomas Groult, étudiant au département en marketing et systèmes d’information, est arrivé miraculeusement sur notre chemin pour le montage. Un grand merci!  De plus, le travail constant des journalistes et des chroniqueurs permet à notre bimensuel de poursuivre son petit bonhomme de chemin.

Les limites doivent devenir des défis stimulants.

Plusieurs personnes figurant dans notre présent numéro ont dû vivre avec des contraintes, limites ou défis. Que ce soit pour monter un plan d’entreprise en trois jours dans le cadre du Startup Weekend Trois-Rivières; pour vivre une sexualité épanouie malgré les handicaps; pour mettre sur pied une exposition incorporant sciences et arts visuels ou encore pour s’illustrer en tant qu’athlète comme c’est le cas pour Lisa-Marie Vachon, il faut toujours en profiter pour y voir des occasions de s’affirmer, de faire sa place et de convertir nos différences en traits d’unicité (c’est là normalement que vous devez dire «Que c’est beau!» et sortir vos papiers-mouchoirs…) Bref, comment transformer un bâton dans les roues d’une bicyclette en moteur à avion.

La vie d’étudiant aussi est ponctuée de limites: budgétaires, temporelles, organisationnelles, relationnelles, etc. La fin d’année et même de scolarité s’approche et un constat est fait: on s’en est sorti, bien qu’on a parfois eu chaud…

PS: Il y a parfois des limites qu’on ne doit pas dépasser. Par exemple, dire YOLO toutes les cinq minutes… Une fois par année, c’est en masse!

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