
Le samedi 28 février dernier, le Café-bar Zénob accueillait sur scène les groupes rock NOEM, en première partie, ainsi que le très attendu Renard Blanc en deuxième partie. Avec une foule attentive, les deux formations ont eu l’occasion de livrer des extraits de leur opus respectif dans une enveloppante ambiance de découverte musicale, menant vers des lieux aux tonalités rock-éclectiques.
Formé de cinq membres aux multiples talents, la formation NOEM a commencé la soirée en force avec des pièces tirées de son dernier opus sorti en novembre 2014, Le Grand Mensonge, pièces qui ont su ravir le cœur des spectateurs. Les pièces comme «Marée noire», «Loin d’ici» et «Ma belle enfer» ont été présentées. Les sons des guitares, de la batterie, du synthétiseur, du piano et des voix se sont entremêlés parfaitement afin de livrer des pièces mélancoliques chargées d’émotions.

Dans certaines chansons, les membres du groupe tapaient des mains et dansaient joyeusement, alors que dans d’autres, le ton était beaucoup plus sentimental avec des paroles telles que «quand le tonnerre rugit à travers le corps et le cœur», interprétées avec émotion. La voix du chanteur principal, profonde et percutante, ainsi que les solos de pianos qui étaient présentés en toute subtilité, ont constitué les moments forts de la prestation du groupe.
«De loin l’une de leur pièce les plus énergiques, «Mena’Sen» a donné le ton à la prestation de NOEM et a ravivé la foule du Zénob.»
De loin l’une de leur pièce les plus énergiques, «Mena’Sen», inspirée d’une légende autochtone de leur ville d’origine, Sherbrooke, a donné le ton à la prestation de NOEM et a ravivé la foule du Zénob.
Des extraits du nouvel opus de Renard Blanc
Beaucoup moins nombreux que le groupe précédent, les trois membres de Renard Blanc ont réussi à garder le niveau élevé d’énergie de la salle en se donnant corps et âme dans les pièces musicales de leur album qui sortira au printemps prochain, Empire Onirique. Vincent, le chanteur et guitariste du groupe, accompagné des talentueux Nicolas Groul, réalisateur, et d’Antoine Corriveau, aux arrangements, sont présentement en rodage de cet opus très attendu de la scène rock progressive québécoise.
«RenardBlanc se compare notamment à une «courtepointe» où chaque idée et ajout des membres du groupes est «métissée» pour créer un son bien à eux.»
Ensemble depuis deux ans et demi, les membres de Renard Blanc se sont rencontrés à Saint-Hyacinthe en tant que collègues de travail dans le fameux Café-bar Acoustique le Zaricot. Ils ont vite développé une chimie et ils ont commencé à jouer ensemble, chacun ayant son propre bagage musical. RenardBlanc se compare notamment à une «courtepointe» où chaque idée des membres du groupe est «métissée» pour créer un son bien à eux.