Le 9 et 10 novembre dernier, l’équipe des Patriotes volleyball de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a disputé trois matchs de saison régulière au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS). Ce sport m’intriguait, c’est pourquoi je me suis glissée dans la peau d’une spectatrice afin de comprendre la situation de notre équipe et je dois dire que je n’ai pas été déçue.
Tout a commencé par une petite enquête de ma part. J’ai d’abord réalisé mes recherches pour savoir comment se déroulait la saison des joueuses, et jusque-là, elles étaient en feu. J’ai ensuite consulté le calendrier, car je ne voulais pas assister au premier match de la fin de semaine, mais bien au dernier. Pourquoi me demanderez-vous? Parce que je voulais les étudier au moyen de leur site internet, observer leur manière de jouer, mais surtout comprendre comment se déroulait un match.
Vous conviendrez avec moi qu’il est plus difficile d’assister à une compétition sportive si nous ne connaissons pas les règlements. Je possédais déjà une bonne base, c’est vrai, mais la méthode de pointage ainsi que les alignements restaient relativement vagues pour moi.
Sachez qu’il faut remporter 25 points dans une manche pour la gagner, tout en ayant un écart de deux points. C’est donc dire qu’elle ne peut pas se terminer 25-24. Le score devrait être de 26-24 pour l’avoir en poche. Il est nécessaire de gagner trois manches sur un maximum de cinq. Soyez rassurés chers lecteurs.trices, nos Patriotes n’ont pas eu besoin d’autant de manches lors de leurs parties du week-end.
Vous conviendrez avec moi qu’il est plus difficile d’aller voir une compétition d’un sport si l’on ne connaît pas les règlements.
Mes impressions des matchs
Le premier match, qui eut lieu le vendredi soir, s’est bien déroulé, malgré la perte d’une manche de la part des Patriotes. Une bonne partie, mais sans plus. Le second duel, le samedi matin, a été plus expéditif. Seulement trois manches, évidemment toutes remportées par nos «Pats». J’avais donc hâte d’assister à la dernière joute.
Elles affrontaient l’Inuk de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Leurs rivales terminaient elles aussi un tournoi de trois matchs. Je ne vous ferai pas un résumé de la partie, mon collègue aux sports vous a déjà dit ce qu’il y avait à savoir sur celle-ci. Je désire toutefois vous offrir un aperçu de ce que j’ai pu voir, ressentir et comprendre pendant ce fameux match remporté en trois manches par nos Patriotes.
Mes notes
La première chose que j’ai su, c’est qu’il faut toujours avoir les yeux sur les ballons en période d’échauffement. Nous ne sommes jamais à l’abri de les recevoir, il faut donc être très vigilant. C’est pourquoi il est essentiel de bien choisir sa place. Sachez que les ballons quittent rapidement les limites du terrain et qu’il peut donc possiblement heurter un spectateur. J’ai donc choisi une place sur le côté, tout près de l’arbitre, entre les gradins.
Ce qui m’a frappé, et c’est le cas de le dire, c’est l’impact du ballon sur la peau des joueuses. Le bruit est assez impressionnant au début. Il faut dire que le ballon n’est pas le plus mou qui existe, donc le claquement est assez prononcé, surtout dans un endroit où le son résonne autant qu’à l’intérieur des gymnases.
Je veux vous donner un aperçu de ce que j’ai pu voir, ressentir et comprendre pendant ce match de volleyball.
Les filles n’ont pas d’équipement, sauf des genouillères. Je me demandais pourquoi jusqu’à ce que je vois quelques filles s’élancer pour attraper le ballon et arriver directement sur les rotules. Bien pensé d’avoir une protection pour cette partie du corps.
C’est peut-être parce que j’étudie en communications, mais j’ai remarqué que les joueuses se parlaient beaucoup pendant les matchs. Entre les points, c’est important c’est vrai, mais il est primordial qu’elles communiquent pendant les points. Comme elles sont six par équipe sur le terrain, il serait facile de se marcher sur les pieds ou d’attendre qu’une coéquipière récupère le ballon, alors que l’autre pense la même chose de sa partenaire. Elles ont des codes pour les stratégies, qu’elles ne crient évidemment pas afin d’éviter que l’autre équipe soit au courant. De plus, elles préviennent de l’emplacement où elles vont et quand elles prennent place sous le ballon.
N’oubliez pas que c’est gratuit pour les étudiants. Il n’y a donc pas de raison de ne pas encourager nos joueuses très talentueuses.
Malgré une bonne ambiance au début, j’ai trouvé que la foule, qui était plus nombreuse que je le croyais au départ, raréfiait ses encouragements vers la fin du match. Plusieurs choses peuvent l’expliquer. Il y avait des partisans de l’UQAC, donc la défaite de leur équipe ne leur donnait pas le goût de sourire. Aussi, il s’agissait du troisième match de la fin de semaine. Si les spectateurs étaient là depuis le début, il est normal qu’ils ressentent une certaine fatigue. Toutefois, si les gens qui s’étaient déplacés pour assister aux matchs étaient éreintés, je n’ose même pas imaginer les joueuses qui avaient participé à toutes les rencontres…
Un petit truc si jamais vous voulez assister à un match ou même le visionner sur le site internet des Patriotes : ne vous fiez pas aux indications Local/Visiteur sur le tableau des points. En fait, il faut se référer à Gauche/Droite. Si les Patriotes sont à gauche sur le terrain, leurs points seront indiqués à gauche du tableau et vice-versa. Je considère cela très mélangeant au début, car je ne comprenais pas pourquoi nos joueuses étaient visiteuses, mais j’ai su pourquoi plus tard lors du match.
À la lumière de ce qui précède, j’ai beaucoup apprécié mon expérience et j’ai hâte de pouvoir assister à une autre victoire. N’oubliez pas que c’est gratuit pour les étudiants. Il n’y a donc pas de raison de ne pas encourager nos joueuses très talentueuses.