Peinture, estampe et travail: Stéphanie Bernier: les arts après les études

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Un air de carnaval, 2014, acrylique sur merisier russe. Photo: Courtoisie
Un air de carnaval, 2014, acrylique sur merisier russe. Photo: Courtoisie

Stéphanie Bernier fait partie des étudiantes qui ont fait leur parcours universitaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Diplômée en arts visuels en 2005, on peut la découvrir dans diverses expositions dont la collective Rouli-Roulant vibre en bleu, présentée à la fin de l’été au Café-Galerie l’Embuscade. C’est avec 10 ans d’expérience qu’elle explique le milieu et les débouchés du domaine des arts à Trois-Rivières.

Même avec un emploi à temps plein comme coloriste, la jeune artiste expose encore à plusieurs endroits. Des bars et salles comme le Temps d’une Pinte, l’Embuscade, le Gambrinus et la Maison de la Culture offrent une vitrine aux artistes pour vendre leurs œuvres. Un des inconvénients est le faible cout de la vie à Trois-Rivières. Cela peut représenter un avantage pour les étudiants de l’extérieur, mais c’est aussi un facteur qui déteint sur les prix des créations. Par exemple, une planche de skate vendue dans l’exposition Rouli-roulant vibre en bleu coute 120$. C’est moins qu’à un endroit où le bassin de population est plus élevé, comme à Montréal ou à Québec. Mais, Trois-Rivières reste une ville où il est tout de même possible de faire carrière.

Des bars et salles comme le Temps d’une Pinte, l’Embuscade, le Gambrinus et la Maison de la Culture offrent une vitrine aux artistes pour vendre leurs œuvres.

Le baccalauréat en arts visuels apporte beaucoup de choses, que ce soit la photo, le dessin ou la sérigraphie. C’est important parce qu’il faut être prêt à être multitâches. À ses débuts, Stéphanie Bernier a d’ailleurs fait des photos de mariage, du body painting dans les bars ou de la peinture en direct. Les enseignants apprennent donc aux élèves à développer un bon portfolio pour trouver de l’emploi.

«Ça prend quelqu’un d’ouvert. Il y a du nu. La censure, ça ne fait pas partie des options. Il faut être curieux et très manuel, car on se sert de différents outils pour travailler les matériaux», explique Stéphanie Bernier.

Les études sont également un bon moyen d’essayer des moyens d’expression, comme l’estampe, qui sont inaccessibles pour les particuliers en raison de leurs couts. Ces techniques peuvent devenir les spécialités de certains élèves et même, peut-être, mener à des carrières futures.

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