Philippe Dorion : un homme bien impliqué

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Un visage familier revient au sein de l’association générale étudiante. Anciennement président de celle-ci, Philippe Dorion revient en tant que coordonateur des affaires sociopolitiques, un poste qui le passionne. Pour découvrir son impressionnant curriculum et son amour pour l’implication scolaire, voici un condensé de notre entrevue.

Qui est-ce ?

Philippe Dorion, coordinateur des affaires socio-politiques de l’AGE de l’UQTR. Crédits : AGE UQTR

L’implication scolaire, ça le connaît. Étudiant en baccalauréat en biochimie et biotechnologie profil cannabis, Philippe Dorion est un des visages familiers derrière plusieurs organisations comme Univert (anciennement Bacc Vert), en plus d’avoir été représentant de programme de physique et de biochimie. Mais l’implication de ce dernier dans les associations étudiantes ne débute pas seulement à l’université. Déjà au CÉGEP, il fait parti d’une association entrepreneuriale.

Son poste

Le poste qu’occupe présentement Philippe Dorion est celui qui l’intéressait déjà depuis quelques années. Malheureusement pour lui, le poste était déjà comblé lorsqu’il a décidé de se présenter. Dans son poste de coordinateur des affaires sociopolitiques, il s’occupe de représenter la population universitaire de Trois-Rivières sur les divers enjeux qui les concernent. De plus, il doit s’assurer que l’Association générale étudiante (AGE) soit en accord avec les positions sociopolitiques préalablement convenues par les élèves. Il arrive même parfois que ce dernier s’entretienne avec l’administration de l’UQTR ou même des maires afin de leur présenter les opinions qu’ont les étudiants.

il s’occupe de représenter la population universitaire de Trois-Rivières sur les divers enjeux qui les concernent. De plus, il doit s’assurer que l’Association générale étudiante (AGE) soit en accord avec les positions sociopolitiques préalablement convenues par les élèves.

à propos du rôle de coordonnateur sociopolitique

Évènements à venir

Dans le cadre de son poste, Philippe organise aussi des évènements pour recueillir les opinions de la communauté étudiante. Il travaille présentement sur sa campagne de mobilisation sur l’implication étudiante qui aura lieu cette session même. De plus, il organisera une tribune libre qui elle portera sur l’environnement, plus précisément sur la transition énergétique. Ce thème reste toutefois en discussion. À la session d’hiver, Philippe organisera une campagne sur les violences à caractères sexuels. Il est à noter que cette campagne sera faite en étroite collaboration avec les services étudiants et se déroulera durant la semaine de la santé affective et sexuelle. Il est aussi prévu dans son agenda d’organiser une tribune libre, encore en hiver, qui traitera de l’accessibilité aux études.

Absence nécessaire

La surcharge mentale est un sujet qui devient de plus en plus souvent abordé, surtout au sein de la population étudiante. Personne n’en est à l’abri, Philippe Dorion non plus. Les tâches de ses différentes positions lui pesant sur le mental, son poste de président a donc été vacant en janvier dernier. Cependant, celui-ci se présente en tant qu’administrateur de l’AGE et accède par intérim en septembre au poste de coordinateur des affaires sociopolitiques. Toutefois, cette absence lui a permis de lui donner la distance qui lui fallait afin de revenir en force. Conscient du caractère éphémère de sa position d’étudiant, il profite de ses derniers instants dans les associations étudiantes :

« je suis étudiant, j’ai encore de l’énergie à mettre pour me battre pour la cause ».

Gardez l’œil ouvert car plusieurs projets sont en route!

Des postes à combler

Sur le site web de l’AGE, il est possible de voir que plusieurs postes restent vacants. Selon Philippe Dorion, ces absences ne sont pas hasardeuses : les étudiants manquent de temps à consacrer à leurs implications parascolaires. Avec le coût de la vie qui augmente, les étudiants préfère mettre leur énergie dans un travail rémunéré qu’à des implications étudiantes qui ne leur permettront pas de payer le loyer ou mettre de la nourriture sur la table. Une tendance qu’il a pu remarqué lors d’une campagne qu’il organise sur l’implication scolaire. Bien que l’AGE tente tant de bien que de mal de combler ses postes, les intéressés sont déjà impliqués ailleurs.

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