Plants and Animals au Satyre Cabaret-Spectacle: Le retour des enfants prodiges

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En visite en Mauricie pour leur plus récente tournée canadienne entourant le lancement de leur dernier album, le groupe Plants and Animals s’est arrêté au Satyre Cabaret-Spectacle le vendredi 4 novembre dernier, en compagnie du groupe de Limoilou, Mauves.

Mauves tout en couleur

En première partie, le groupe Mauves, formé d’Alexandre Martel, Cédric Martel, Charles Blondeau et Julien Déry, a su capter l’attention de la foule avec son rock indie. Solos de guitare intéressants, textes accrocheurs, présence sur scène captivante, avec son nouveau disque Coco sorti dernièrement, le groupe charme de plus en plus d’adeptes de sa folie un peu partout au Québec. On reconnait également la voix plus pop d’Alexandre Martel sur certaines chansons (qui ne sont pas sans rappeler son autre projet – Anatole – de l’électro pop poétique et explosif). La foule était donc bien préparée pour le groupe principal qui suivait.

Le retour de Plants and Animals

De nombreux fans étaient présents pour ce qui semblait être un retour attendu. Plants and Animals n’avait pas sorti de nouveau matériel depuis 2012 avec leur album The End of That, qui n’avait pas fait l’unanimité. Pour l’événement, ainsi que pour la tournée complète, le bassiste Éric Dugras accompagne le trio pour ajouter une touche plus groovy à leur musique. Cela permet autant à la musique de mieux sonner qu’aux membres du groupe initial de jouir d’une plus grande liberté avec leurs instruments.

Warren Spicer, Nicolas Basque et Matthew «Woody» Woodley ont lancé récemment Waltzed in from the Rumbling, leur quatrième album en carrière, qui se rapproche beaucoup plus de Parc Avenue, qui avait ravi les plus grands critiques. C’est par contre moins planant, les paroles sont plus franches, mais la guitare est encore aussi présente. L’album se rapproche néanmoins beaucoup plus de leur matériel, qui leur a valu la réputation internationale qu’ils ont aujourd’hui.

Les paroles sont plus franches, mais la guitare est encore aussi présente.

Comme ils ont connu une ascension fulgurante très rapide lors de la sortie de Parc Avenue, les trois gars du groupe montréalais voulaient revenir aux sources avec leur dernier album. C’est certain que lorsqu’on fait un gros hit, il est difficile de vivre avec les attentes très élevées des fans et des médias. C’est pourquoi ils ne voulaient pas se presser de sortir du nouveau matériel, car les derniers albums n’avaient pas été aussi bien reçus. Ils ont donc travaillé à leur rythme pour Waltzed in from the Rumbling, ou «Valser au milieu des tremblements», sans se fixer de date de sortie.

Ce qui est particulièrement intéressant dans les nouvelles pièces qu’ils qualifient eux-mêmes de plus pop que les anciennes, c’est la dualité des guitares acoustiques et électriques. On détonne une touche alternative dans certains morceaux également. Les mélodies sont travaillées, les harmonies sont douces, et les textes sont empreints d’une belle émotivité. La pièce No Worries Gonna Find us (chanson qui fait référence à la maladie dont souffre Spicer), très accrocheuse, malgré le sujet plus difficile, est le single qu’ils ont lancé récemment.

Le groupe visite présentement les salles du Québec, pour ensuite se diriger vers les autres provinces canadiennes. Lors de la sortie de ce journal, il restera seulement une représentation à Terrebonne, le 26 novembre au Moulin Neuf.

Le groupe Plants and Animals en performance lors de leur visite à Trois-Rivières, le 4 novembre dernier. Photo: Caroline Filion
Le groupe Plants and Animals en performance lors de leur visite à Trois-Rivières, le 4 novembre dernier. Photo: Caroline Filion
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