À travers son parcours atypique, Rémi Francoeur a su se tailler une place dans le milieu de l’animation, de l’improvisation et du divertissement en Mauricie. Natif du coin, ses nombreuses expériences ont su le mener à travailler dans divers milieux, et également à siéger sur de nombreux conseils d’administrations en culture.
Dès l’adolescence, malgré son intérêt pour les sciences, ce sont l’improvisation, les comédies musicales et l’animation qui ont pris une grande place dans sa vie. «À la blague, j’ai fait un oral sur ce que je voulais faire comme métier plus tard, et j’avais dit que je voulais devenir clown», raconte Rémi. Aujourd’hui, la blague s’est transformée en réalité, puisqu’il travaille souvent comme clown ou amuseur public dans la région.
De fil en aiguille, après avoir voyagé en Amérique Centrale et en Amérique du Sud, Rémi a déménagé à Québec pour étudier en littérature et arts, mais surtout, pour faire de l’improvisation, participer en danse à Cégeps en spectacle, et suivre des cours à l’École de cirque de Québec.
Comme le programme du Cégep ne correspondait pas tout à fait à ses attentes ni à ce qu’il souhaitait faire, après une session, Rémi a décidé d’arrêter, mais a continué à s’impliquer dans l’improvisation et dans les cours de cirque. À 20 ans, il est parti avec Québec sans Frontières pour un stage de théâtre en zone montagneuse de Cuba, pendant 2 mois et demi. À son retour, les circonstances l’on mené à revenir en Mauricie, et depuis, il y demeure.
Au fil des rencontres, Rémi a abouti à la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR). N’étudiant pas à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), il y a pris un cours qu’il n’a finalement jamais terminé, mais lui a permis de s’investir tout de même dans la ligue. Grâce à cela, il a animé des événements à l’université, et son nom a circulé en Mauricie, ce qui lui a permis d’accumuler les contrats à gauche et à droite.
Aujourd’hui, les gens du milieu de l’animation de l’improvisation, des contes et du théâtre connaissent bien le nom de Rémi Francoeur. Il se produit à la Ligue d’improvisation mauricienne (LIM) toutes les semaines, en plus d’être sur plusieurs conseils d’administrations d’organisations culturelles en Mauricie. Il travaille à son compte dans l’animation et il est comédien dans différents contextes, mais a plusieurs cordes à son arc.
«Ce qui me passionne le plus, c’est que je pratique un métier qui est continuellement changeant. Je fais des contrats qui reviennent, mais ça reste énormément varié.» — Rémi Francoeur
Malgré l’instabilité de son emploi du temps, Rémi Francoeur est un réel passionné. Grâce à ses nombreux talents, il réussit à évoluer dans le milieu culturel de la Mauricie qui tend vers l’effervescence, mais qui n’est pas encore ouvert sur tous les aspects. «Ce qui me passionne le plus, c’est que je pratique un métier qui est continuellement changeant. Je fais des contrats qui reviennent, mais ça reste énormément varié», disait-il.
Il est également spécialisé dans le théâtre interactif et est réellement intéressé par l’humain. «Je joue souvent des personnages à travers une foule, devant des enfants, sur une scène, et j’aime voir les réactions spontanées des gens, elles font partie de mon spectacle».
Dernièrement, Rémi Francoeur a remporté le 2e prix de Ma bourse D, Programme Excellence jeunesse Desjardins Mauricie dans le volet «Arts et culture», grâce à ses nombreuses et diverses implications en Mauricie.