Projet de fin d’année en génie électrique: Nouveau système pour accorder la guitare

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Philippe et son équipe vont passer un an à perfectionner un système qui accorde les guitares automatiquement. Photo: Gracieuseté
Philippe et son équipe vont passer un an à perfectionner un système qui accorde les guitares automatiquement. Photo: Gracieuseté

Dans le cadre d’un cours de quatrième et dernière année, Philippe et son équipe vont passer un an à perfectionner un système qui accorde les guitares automatiquement. S’inspirant de ce qui a déjà été fait, les accordeurs automatiques existant depuis les années 2000, l’équipe souhaite optimiser ce système et apporter des correctifs sur le boitier se trouvant au bout du manche de l’instrument.

Les six clés manuelles, situées sur la tête de la guitare qui permettent son accordage, sont remplacées par un boitier ainsi que par des clés robotisées qui s’ajustent elles-mêmes, le joueur n’a plus alors à s’en occuper. Placé au bout du manche, ce dispositif électronique va accorder au mieux la guitare et faire tourner automatiquement les chevilles. Philippe ajoute qu’ainsi «le système va s’occuper de tout ajuster, tout est accordé sans que tu aies à t’en soucier». Ce projet qui a débuté au début de la session, va permettre aux étudiants d’apprendre un peu plus sur ce genre de technologie. «On s’est dit qu’on pourrait améliorer ce qui existe déjà». En effet, le système actuel présente quelques lacunes. Par exemple, celui-ci ne s’accorde pas toujours convenablement quand l’écart entre la corde et la note voulue est trop grand.

«Après une chanson, il se peut que la guitare soit légèrement désaccordée, le système devrait alors accorder lui-même les désajustements».

Défis de l’équipe

Philippe et les membres de son équipe se sont donnés deux principaux défis. Ces derniers souhaitent d’abord que le système fonctionne en tout temps, qu’il détecte et qu’il accorde la clé que le joueur souhaite. Les étudiants ont pour but également de faire en sorte que le système puisse fonctionner en temps réel: il faut trouver un moyen lorsque le guitariste est en train de jouer, que le système détecte et s’accorde automatiquement, à tout moment. Philippe donne un autre exemple: «Après une chanson, il se peut que la guitare soit légèrement désaccordée, le système devrait alors régler lui-même les désajustements». Ce système permettrait alors d’éviter les possibles erreurs d’accordage ainsi qu’une perte de temps pour le joueur. Avec l’acquisition d’expériences en électronique et en programmation, le défi est de les appliquer à ce projet d’optimisation du système.

Plusieurs étapes

«De manière générale, ça marche très bien». Après deux mois, l’équipe est encore en phase de choix. Suite aux observations, les membres commencent à prendre des décisions. Ils ont étudié l’objet et fait l’analyse théorique du système et ils essayent de voir comment ils peuvent appliquer ces théories. Ces dernières permettent de comprendre le système et son utilisation. Ensuite, l’équipe doit acheter les pièces comme un mini-moteur électrique. Ils ont également trouvé la méthode d’acquisition de données pour capter les fréquences des cordes. Philippe ajoute qu’en janvier, «notre objectif est d’avoir un prototype fonctionnel et après on va le perfectionner». Techniquement, les clés manuelles sont enlevées pour faire place à un boitier, à une batterie et à des clés qui commanderaient l’ajustement. Ce projet fera l’objet d’une présentation finale, en avril, devant les professeurs supervisant leurs cours. Leur résultat dépendra de la bonne fonctionnalité du système.

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