Le 30 septembre prochain, la communauté de Trois-Rivières est invitée à se joindre au Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières (CAATR) ainsi qu’à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Dès 18h15, une marche débutera à l’entrée principale du pavillon Albert-Tessier de l’UQTR et se poursuivra vers le Vieux-Port.
Une marche avec une haute symbolique
Le groupe atikamekw Northern Voice sera au point d’arrivée pour accueillir les personnes participantes avec des percussions et des tambours. Cette soirée de recueillement se poursuivra avec un feu sacré et des témoignages. Les marcheurs sont invités à porter un chandail orange pour représenter l’enseignement, le souvenir et la guérison. Les femmes sont aussi encouragées à porter une jupe longue, signe de résilience, de survie, d’identité et d’espoir.
« Nous en sommes cette année à la 3e édition de la marche.
Maud Flamand, directrice générale du CAATR
Une tradition s’installe auprès de la population et nous en sommes très fiers. »
Samuel Rainville, directeur aux relations et à l’engagement auprès des Premiers Peuples de l’UQTR, animera au courant de la journée un atelier sur les réalités autochtones destiné aux membres des deux organisations, soit le CAATR et l’UQTR. Cet atelier autant que cette journée visent à rapprocher les peuples grâce à la médiation culturelle et au partage des savoirs.
Pourquoi célébrer cette journée?
Cette journée nationale vise à honorer la mémoire des victimes et des survivants des pensionnats autochtones. Plus de 150 000 autochtones ont été envoyés dans ces pensionnats entre 1830 et 1997 par le gouvernement canadien. Ces traumatismes et cette souffrance se sont transmis au travers des générations dans les communautés autochtones et hante encore plusieurs survivants. Cette journée se veut donc un moment pour se recueillir et amorcer un processus de réconciliation avec les Premiers Peuples. Que vous participiez ou non à la marche du 30 septembre, vous êtes invités à porter un chandail orange et à considérer cette journée comme une occasion pour initier et poursuivre une réflexion.
