
La question de l’activité physique est toujours au premier plan lorsqu’on parle de saines habitudes de vie. On a justement interrogé de nombreux étudiants de toutes les sphères de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), pour savoir s’ils pratiquent une activité sportive régulièrement, et l’impact que cela peut avoir sur leur vie. Voici ce qu’ils avaient à dire.
Anne-Marie Gagné, baccalauréat en enseignement au secondaire, profil univers social et développement personnel
«La session dernière, j’ai participé à la ligue de soccer intra-muros de l’UQTR, qui avait lieu chaque lundi durant la session. Je vais également courir deux à trois fois par semaine selon l’envergure de mes travaux pendant la semaine.
Pour moi, il est essentiel de bouger pour rester en santé physiquement, mais aussi psychologiquement. Entre les cours, les travaux, les activités culturelles, le travail et les autres tâches quotidiennes, il est important de décrocher et de prendre du temps pour soi. Personnellement, le sport m’apporte beaucoup de bien, puisqu’il me permet de penser à moi pendant un certain temps et d’oublier toute cette pression qui m’entoure.»
«Personnellement, le sport m’apporte beaucoup de bien, puisqu’il me permet de penser à moi pendant un certain temps et d’oublier toute cette pression qui m’entoure.» — Anne-Marie Gagné
Laurianne Paulin-Ross, baccalauréat en psychoéducation
«Je fais du volley-ball récréatif une à deux fois par semaine et je m›entraine en salle environ trois fois par semaine.
Les bienfaits sont nombreux: bien-être physique et psychologique, diminution de l’anxiété, meilleure qualité du sommeil, meilleure gestion du temps et meilleure organisation.»
Sandrine Mecteau, baccalauréat en loisirs, culture et tourisme
«Je ne pratique pas d’activité physique. Ça me procure uniquement de la culpabilité de ne pas le faire et de me justifier avec des arguments faibles ’’comme je n’ai pas l’équipement’’, ’’ça ne me tente pas de devoir me sécher les cheveux [en sortant de la piscine]’’, etc.»
Mathieu Cloutier, maitrise en études québécoises
«Je joue au soccer, soit dans la ligue intramurale de l’UQTR ou dans une ligue civile durant l’été. Dans les deux cas, c’est une fois par semaine de façon amicale.
Dans l’ensemble, ça a des bienfaits. Sur ma vie en général, ça me permet de rester en santé, d’être en forme et avoir de l’énergie pour d’autres activités. Donc, sur mes études, ça me permet de me concentrer sur les travaux que je dois faire.»
Lysandre Lauzon, maitrise en orthophonie
«J’essaie toujours de faire le plus de sport possible selon mon horaire. Présentement, ça correspond à un cours de ballet de deux heures toutes les semaines ainsi qu’à m’entraîner une à deux fois par semaine.
Même si c’est parfois difficile de trouver le temps de faire du sport avec mon horaire chargé, c’est toujours du temps bien investi. J’ai récemment subi une blessure qui m’a forcé de cesser temporairement le sport, et je trouve plus difficile de gérer mon stress quotidiennement. Je me sens tellement mieux quand je bouge que je suis impatiente de pouvoir reprendre ma pratique sportive habituelle!»
«Même si c’est parfois difficile de trouver le temps de faire du sport avec mon horaire chargé, c’est toujours du temps bien investi.» — Lysandre Lauzon
Cynthia Gerbeau, baccalauréat en chimie criminalistique, première année
«Je fais de l’haltérophilie sur une base régulière puisque je fais partie d’un club. Il nous offre la possibilité de nous entraîner trois à quatre fois par semaine. Pour ce qui est des compétitions, il faut faire les standards provinciaux pour pouvoir y participer. Dans mon cas, je peux participer à deux compétitions au vu de mon âge et mes performances.
Ça a un impact très positif sur mes études et ma vie en général. Au niveau scolaire, les entraînements sont un moment pour me libérer l’esprit et évacuer mon stress. Globalement, l’haltérophilie m’a donné davantage confiance en moi et m’a encouragée à prendre des bonnes habitudes de vie.»