Lors de la 451e réunion du Conseil d’administration de l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR), il a été question du Carnaval étudiant, du Spectacle de la rentrée ainsi qu’une demande d’un fonds d’aide de la part des étudiants et étudiantes du programme des sages-femmes. Aussi, le poste de la vice-présidence (v.-p.) aux affaires académiques de premier cycle a été comblé, après trois mois de siège vide.
Surprise(s) pour le Carnaval 2021 ?
Cette année, malgré la pandémie, le Carnaval étudiant UQTR aura bel et bien lieu. Prévue du 25 au 27 janvier 2021, cette édition se voudra quand même plus modeste. Non seulement par sa durée, mais aussi par son budget (voté en huis-clos) et sa programmation. Mireille Paquet, coordonatrice, a toutefois promis que son comité avait l’intention d’inclure le retour de certaines activités, jugées incontournables, et des nouveautés.
Au Zone Campus, Paquet a affirmé également que depuis l’an dernier, le Carnaval travaillait sur une formule de points basés davantage sur les talents distinctifs des associations. Le but : éviter la démobilisation des associations à plus petite échelle et ainsi, briser le monopole de certaines autres. Par exemple, l’Association des étudiants au doctorat en chiropratique a remporté les sept dernières éditions de l’événement.
La 33e édition du Carnaval aura bel et bien lieu, dans un format adapté à la réalité actuelle.
Évidemment, pandémie oblige, la 33e édition se déroulera de manière virtuelle. Les détails de cette édition spéciale, dont le thème et la programmation, seront dévoilés le mercredi 18 novembre prochain dès 18h, via une page gérée par le Carnaval. Lors de cet évènement, un ou une représentantE par association devra se présenter afin de pouvoir choisir un sous-thème. La vente des billets, selon la coordonnatrice, sera gérée via un système en ligne, avec un coût jugé accessible, à déterminer.
Une élection civilisée
Depuis août dernier, le poste à la vice-présidence aux affaires académiques de premier cycle est inoccupé. Après trois mois de tentative pour combler le poste, deux candidatures ont été validées. Il s’agit de Jean-Christophe Hervieux, du baccalauréat en enseignement au secondaire (BES), et Naomie Onabel, du baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.). Chacune de ces deux personnes ont pu dans un premier temps, à tour de rôle, se présenter et répondre aux questions du C.A. avant de passer au vote.
Après trois mois de chaise vide, le poste à la vice-présidence aux affaires académiques est enfin comblé.
Avant de dévoiler le ou la gagnante, voici une brève description à propos d’Hervieux et de Onabel. Le premier a mis de l’avant son expérience en tant que vice-président aux affaires académiques au sein de son association étudiante pendant deux ans, qui incluait la résolution de conflits entre le corps enseignant et étudiant, en plus d’avoir géré un camp de jour. Il explique que malgré son stage, qui dure jusqu’au 11 décembre prochain, il se montre disponible les soirs et fins de semaine.
De son côté, Onabel a misé entre autres sur sa détermination. En effet, même si elle a perdu aux élections générales d’avril dernier en plus d’avoir vu sa candidature rejetée deux fois par la suite, elle souhaitait continuer à se présenter à ce poste. Bénévole pour le Bon Camarade, elle justifie sa candidature en déclarant vouloir «avoir un plus grand impact» sur la communauté uqutérienne. Comme autre implication, l’étudiante au B.A.A. est membre du Comité aux Affaires académiques de l’AGE UQTR.
Lors du huis clos pendant le vote, Onabel et Hervieux ont discuté de manière cordiale, loin de ce qui se passe aux États-Unis… Puis, le résultat est tombé : Hervieux l’a emporté à 51%, soit 14 votes. Onabel a récolté 11 votes, soit 41% du suffrage. La chaise et le vote d’abstention comptent pour chaque une voix, soit 2%.
Une fois l’étudiant au BES élu, il a fallu l’élire en tant que membre du conseil d’administration ainsi qu’officialiser son poste. Le reste du CA s’est donc rangé derrière le candidat, puisque les deux propositions ont été adoptées à l’unanimité. Quant à Onabel, elle a confirmé vouloir continuer à faire partie du Comité aux Affaires académiques.
Hervieux : 26 États (51%)
Onabel : 21 États (41%)
La chaise (ou Kanye West, c’est selon) : 2 États (4%)
Abstention : 2 États (4%)
Spectacle de la rentrée: une envergure pandémique
Étienne Lebel-Michaud, v.-p. aux affaires socioculturelles, a fait la mise à jour concernant le Spectacle de la rentrée, qui n’a pu se tenir en septembre dernier. Toutefois, Lebel-Michaud est revenu avec deux propositions, toutes les deux adoptées, qui font le pont entre l’édition annulée et celle à venir, dont la date n’est pas officialisée.
La première consiste à mandater le v.-p. à «inclure un projet de rayonnement et de nature similaires dans son plan d’action révisé, à présenter à la rencontre du 6 décembre suite au camp de mi-mandat.» Le responsable des affaires socioculturelles au sein de l’AGE UQTR explique vouloir mettre sur pied un événement d’«envergure pour la visibilité» similaire à ce qui se fait habituellement.
La deuxième proposition consiste à offrir une compensation de 300$ à chacune des trois personnes impliquées dans la coordination du spectacle, «conditionnellement à la réception en CA des sections individuelles complètes et détaillées du rapport de l’événement.». Malgré l’annulation du spectacle, Lebel-Michaud tenait à souligner le travail fourni de mars jusqu’à septembre, et des divers ajustements proposés, qui n’ont pu malheureusement être concrétisés.
Sages-femmes: un dossier judiciaire
À la fin de la réunion, Maxim Moisan Corbeil, administrateur et membre de l’Association des étudiantes sages-femmes du Québec (AESFQ), a lu l’intégralité d’une lettre qu’il a accepté de partager avec le Zone Campus. Dans celle-ci, Moisan Corbeil mentionne que les étudiantEs du programme doivent assumer les frais judiciaires entamés dans le cadre de médiations à la suite de poursuites contre l’UQTR. L’Association justifie les poursuites, selon ce qui est mentionné dans la lettre, par «les conséquences d’une oppression qui semble s’être systématis[ée]» à l’Université.
M. Moisan Corbeil souhaite un plan d’aide financière pour les poursuites entamées contre l’UQTR.
Ainsi, Moisan Corbeil demande au CA de l’AGE UQTR d’aider le financement d’un fonds d’aide juridique pour les étudiants et étudiantes ou dans la modification dans les assurances étudiantes. Comme il s’agissait d’un point «Varia», aucune décision n’a pu être prise pour le moment.