Le samedi 10 décembre, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme, se tiendra l’annuel marathon d’écriture de l’organisation Amnistie international. Les participants seront amenés à écrire une lettre à un prisonnier d’opinion. Cette activité aura lieu à la bibliothèque Aline-Picher, sur le boulevard Jean-XXIII. Les portes ouvriront dès 10h le matin et fermeront vers 16h.
La campagne mondiale
Écrire, ça libère ! est le nom de la campagne qui est présentée partout dans les pays ou siège l’organisation. Chaque jour, partout dans le monde, des personnes se font arrêter pour avoir manifesté afin de faire respecter leurs droits humains ou encore pour avoir critiqué le gouvernement.
Ce marathon d’écriture est un complément à deux autres activités prévues pour la journée mondiale des droits de l’homme. Le vendredi 2 décembre avait lieu une conférence avec un ancien prisonnier politique dans l’Altrium à l’UQTR. Le jeudi 8 décembre au Centre des Femmes à Shawinigan seront également donnés un atelier d’écriture et quelques informations sur la cause. Les personnes seront également amenées à signer une pétition et clamer leur mécontentement sur les réseaux sociaux.
Écrire une lettre
En collaboration avec la Bibliothèque de Trois-Rivières, Amnistie International invite les gens à écrire une lettre ou une carte postale à des personnes qui se sont fait bafouer leur droit d’opinion. Ils invitent les gens de tout âge et tout horizon à se joindre à l’évènement. L’activité est totalement gratuite et aucune inscription n’est requise.
L’exercice d’écriture peut sembler anodin, mais il est beaucoup plus délivrant que l’ont pourrait penser. En effet, cela peut être bénéfique à la fois pour l’auteur et le destinataire. La personne peut écrire ses pensées, ce qui se passe de bien dans le monde ou encore ses tracas. Le but n’est pas de réduire l’opprimé, mais plutôt lui rappeler qu’il est un modèle de force et de courage. Le tout, dans un but de réconciliation.
L’organisation Aministie
Amnistie International est une organisation de 8 à 10 millions de membres. Le financement pour leurs travaux de recherches provient de leurs membres. Ceux-ci n’acceptent pas les fonds des gouvernements. Ils militent pour le droit des humains comme les droits sexuels et reproductifs ou encore les discriminations de tout genre. Ils sont répartis dans plus de 150 pays.