Anciens étudiants, que sont-ils devenus?: André Ferland, de l’ambition à revendre

0
Publicité
André Ferland est satisfait de sa formation à l’UQTR, qui possède l’une des plus reconnues en génie industriel, au Canada. Photo: Courtoisie
André Ferland est satisfait de sa formation à l’UQTR, qui possède l’une des plus reconnues en génie industriel, au Canada. Photo: Courtoisie

Après un baccalauréat en génie industriel, que fait-on? De nombreuses voies sont envisageables. André Ferland, ancien étudiant de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a volontiers accepté de revenir, en détail, sur son parcours professionnel post-baccalauréat.

En 2004, après avoir effectué une technique en génie mécanique au Cégep de Sherbrooke, André a travaillé en tant concepteur mécanique et chargé de projet pour deux entreprises différentes, dans la région de Sherbrooke. Ensuite, à l’automne 2006, le jeune homme est venu s’installer à Trois-Rivières pour y occuper un poste de concepteur mécanique.

L’envie d’évoluer

«Un an plus tard, j’ai décidé de débuter un baccalauréat en Génie industriel à l’UQTR. Je n’avais jamais fermé la porte aux études supérieures, et mes diverses expériences professionnelles m’avaient permis de découvrir un peu plus le domaine. D’autant plus que jumeler mon DEC à un baccalauréat me procurait de nombreux atouts sur le marché du travail», indique-t-il.

En fait, ce qui l’a réellement poussé à entreprendre un baccalauréat, « c’est l’ouverture de plus grandes possibilités que je ne pouvais atteindre sans cela», explique-t-il.

«Même après avoir quitté les bancs d’école, il m’arrive encore de me référer à certains professeurs, qui me répondent très rapidement.»

Un apport considérable

André ajoute que les connaissances assimilées tout au long du programme lui ont permis d’accéder au type de poste qu’il souhaitait. «Je suis satisfait de ma formation à l’UQTR, qui possède l’une des plus reconnues en génie industriel au Canada», s’enthousiasme-t-il.

En outre, le jeune homme souligne que la relative petitesse de l’université en fait un lieu propice au développement de relations de proximité avec les professeurs. «Même après avoir quitté les bancs d’école, il m’arrive encore de me référer à certains professeurs, qui me répondent très rapidement», insiste-t-il.

Dès la fin de ses études, André raconte avoir «entamé un emploi au sein de la même entreprise pour laquelle j’avais travaillé à mon arrivée à Trois-Rivières. Aujourd’hui, et depuis près d’un an, j’occupe un poste de chargé de projet en amélioration continue, au sein d’une entreprise de Victoriaville». Il explique que la ville constitue en quelque sorte un passage obligé, car elle regorge d’offres d’emploi en ingénierie.

Prochaine étape ?

À court terme, André souhaite privilégier sa vie de famille. «Nous avons pour projet de nous installer à Victoriaville. Nous venons d’ailleurs d’y acheter un terrain pour une future maison.» Il ajoute que pour l’instant, son emploi actuel le satisfait pleinement, car il a beaucoup de défis intéressants à relever.

À long terme, le jeune homme vise un bel objectif. «Ma conjointe, elle aussi ingénieure industriel, et moi aimerions bien un jour ouvrir notre propre entreprise de consultation en génie industriel, afin d’aider les autres entreprises à être davantage efficaces. Mais nous verrons le tout dans quelques années», précise-t-il.

Le secteur du génie industriel a de beaux jours devant lui et n’a pas l’air de souffrir de la conjoncture économique actuelle. «Non, aucunement en crise dans mon domaine, je reçois des offres d’emploi aux deux mois par des chasseurs de tête», confirme André.

Le jeune homme s’est donné les moyens de réussir, et les efforts ont payé.

Publicité

REPONDRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici