
Le 6 février dernier à 10h30, une assemblée générale extraordinaire de l’Association générale des étudiants.es de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR) avait lieu au local 1012 du Pavillon de la Vie étudiante Nérée-Beauchemin (PaVÉ).
Présidée par Simon Hénault accompagné d’Étienne Lebel-Michaud pour secrétaire, cette assemblée a commencé par couvrir plusieurs révisions suggérées par le conseil exécutif concernant les statuts et règlements généraux de l’AGE UQTR, avant de s’intéresser à d’autres questions portant sur la prise de position de l’association dans divers dossiers.
Hormis les révisions portant sur la reformulation ou des précisions apportées aux règlements généraux, qui ont été acceptées à l’unanimité par l’assemblée, certaines révisions ont été accompagnées d’un vote. Notons une proposition afin de rendre le vote secret automatique aussitôt que la demande en serait faite, rejetée à la majorité par l’assemblée, et le transfert de la charge du développement durable de la vice-présidence des affaires associatives à la vice-présidence des affaires sociopolitiques, accepté à la majorité.
vote en faveur de l’intervention de l’AGE UQTR auprès de l’Université afin de rétablir la possibilité de payer les frais de scolarité par carte de crédit
Après la pause pizza offerte par l’association, quelques modifications à la réglementation de la politique électorale ont été discutées, y compris l’annulation du droit de former des partis politiques étudiants, validée par l’assemblée.
S’en est suivi un vote en faveur de l’intervention de l’AGE UQTR auprès de l’administration universitaire pour lui demander de rétablir la possibilité de payer les frais de scolarité par carte de crédit. Ensuite, des délibérés se sont lancés sur la prise de position de l’Association Générale concernant le débat entourant la rémunération des stagiaires et leurs conditions de travail.
Les départs successifs après la pause ont fini par causer la perte du quorum de 60 membres présents
Les départs successifs depuis la pause pizza ont fini par causer la perte du quorum de 60 membres présents, devant laquelle le président a dû révoquer l’assemblée, laissant en suspens la question des stagiaires en cours de débat et celle, inscrite à l’ordre du jour, d’une requête d’obliger les professeurs.es à accepter les travaux imprimés recto-verso et en version électronique. « Ces dernières années, les assemblées générales ont presque toutes fini comme ça », a déploré Antoine Bélisle-Cyr, secrétaire général de l’AGE UQTR.
Un manque d’investissement à l’égard des assemblées de la part du corps étudiant pourrait être à blâmer pour ces interruptions abruptes.