
Enthousiasme, écoute, accueil, chaleur… Autant d’adjectifs proposés par les membres de l’Association des étudiants camerounais de Trois-Rivières (AECTR) pour décrire l’association dont ils font partie. Aide à l’intégration, festivités, activités ouvertes à tous, l’AECTR se présente comme une belle opportunité dans la vie de ses membres, et comme un acteur majeur pour la promotion de la culture camerounaise au sein de l’UQTR.
Une association en expansion
Créée en 2002, l’AECTR a su, depuis ces dix dernières années, accueillir la communauté camerounaise. Forte de plus d’une centaine de membres actifs, l’association peut compter sur l’équipe de Stéphane Nton, l’actuel président, pour porter fièrement les couleurs du drapeau vert rouge jaune. Son but? Aider à l’intégration des Camerounais au sein de l’université et de la culture québécoise, mais aussi «représenter la culture camerounaise et les intérêts de ses étudiants sur le campus» comme le précise Armel Leblanc, chargé de la communication.
Intégration et activités
Parfois réservées à ses membres, d’autre fois ouvertes à tous, l’AECTR propose de multiples activités tout au long de l’année. Si les réunions concernent principalement les plus actifs, l’association sait introduire et présenter sa culture aux curieux, ainsi que collaborer avec d’autres associations pour proposer des événements festifs et chaleureux. C’est le cas notamment du Gala des 5 continents, organisé en partenariat avec le Comité multiculturel pour la promotion de l’intégration et la coopération entre Étudiants (COMPLICE). Cette soirée est une belle occasion pour les étudiants qui peuvent proposer divers numéros, afin de faire découvrir leur pays d’origine.
Organisé le 21 décembre 2016, le Festi-Noël attire chaque année plus de 150 personnes, qui viennent souper et danser sur des rythmiques africaines. Armel souligne que c’est une occasion pour de nombreux étudiants qui, bien souvent, «n’ont pas eu la possibilité de retourner au pays» pour cette période des fêtes de fin d’année.
Des bienfaits de faire partie de l’AECTR
Adhérer à une association, tel est le premier conseil que formule Verna Tchoumi, secrétaire générale de l’AECTR: «faire partie d’une association apporte beaucoup de bienfaits sur tous les plans possibles, on en tire toujours quelque chose de positif». En tant qu’étudiante étrangère, Verna souhaitait rester en contact avec ses compatriotes et s’est immédiatement impliquée, d’abord en tant que chargée de communication, puis en sa qualité actuelle de secrétaire générale.
Petit à petit, elle a vaincu sa timidité, a eu la chance de faire du bénévolat au sein de l’UQTR et déclare avoir beaucoup appris sur le plan social et académique. Armel, quant à lui, souligne l’occasion offerte de pouvoir «acquérir de l’expérience en ce qui concerne l’organisation, la communication et l’interaction avec d’autres membres».
«Faire partie d’une association apporte beaucoup de bienfaits sur tous les plans possibles.» ―Verna Tchoumi, secrétaire générale de l’AECTR
Entraide et solidarité
Brutalement touchée par le déraillement du train reliant Yaoundé à Douala le 21 octobre 2016, la communauté camerounaise s’est réunie à travers une période de recueillement organisée par l’AECTR. Dans les moments de peine comme de joie, la communauté sait rester soudée. Cet autre aspect est une composante particulièrement appréciée par Verna, qui a trouvé en l’AECTR des «grands frères» sur lesquels elle peut toujours compter. Il ne s’agit plus simplement d’une association, mais plutôt d’une grande famille, qui invite à partager avec elle de belles soirées de joie, d’ambiance, de bons repas, et de nouvelles rencontres amicales.