Auberge autogérée des étudiantes sage-femmes québécoises: Lancement réussi pour un projet porteur

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L’inauguration officielle de l’auberge s’est déroulée le 7 septembre dernier. Photo: C. Fourest
L’inauguration officielle de l’auberge s’est déroulée le 7 septembre dernier. Photo: C. Fourest

L’Auberge autogérée des étudiantes sage-femmes québécoises (AAÉSFQ) a été inaugurée le 7 septembre dernier. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet de longue haleine, mis en place pour offrir aux étudiantes sage-femmes de l’UQTR une résidence adaptée à leurs besoins. Le projet a été en nomination au gala Forces Avenir, qui avait lieu le 21 septembre.

Le baccalauréat en pratique sage-femme de l’UQTR se répartit sur quatre ans et demi (neuf sessions), durant lesquels les étudiantes doivent réaliser plusieurs stages. «Beaucoup d’étudiantes se retrouvent avec trois logements à gérer, entre leur famille, le campus de l’UQTR et leur milieu de stage» explique Sandra Choquet, présidente de l’AAÉSFQ. «Cela représente un coût non négligeable, que ce soit d’un point de vue financier ou logistique.» Le but de l’auberge est de proposer à ces étudiantes un hébergement qui convenant à leurs besoins spécifiques.

Le but de l’auberge est de proposer un hébergement qui convienne aux besoins spécifiques des étudiantes du baccalauréat en pratique sage-femme.

Il y a plus de deux ans que l’idée de ce projet a été lancée. Un comité a d’abord été créé en 2014, afin d’étudier de près la problématique de l’hébergement des étudiantes sage-femmes, ce qui a permis de démontrer l’intérêt potentiel des étudiantes pour cette idée. Par la suite, l’AAÉSFQ a été créée en 2015 pour assurer la viabilité du projet et mener toutes les étapes de sa réalisation. Plusieurs partenariats ont été mis en place, notamment avec la Fondation de l’UQTR et l’Association Générale des Étudiants de l’UQTR (AGE UQTR).

L’AAÉSFQ avait d’abord prévu d’acheter une maison, mais la démarche s’est rapidement révélée bien plus compliquée que prévu. «Les règlements de la ville sont particulièrement complexes, en particulier pour les organismes à but non lucratif (OBNL). C’est cette partie du projet qui a été la plus longue à réaliser» indique Sandra Choquet. Finalement, l’AAÉSFQ a opté pour un duplex situé sur la rue Papineau, à quelques minutes de marche de l’université. Le local compte sept chambres, qui peuvent être louées en simple ou en double, à la session ou la nuit, à des tarifs abordables. «Comme nous sommes un OBNL, le but n’est pas de faire de l’argent, mais d’offrir des services aux étudiantes tout en rentrant dans nos frais» déclare Sandra Choquet.

L’auberge a rapidement obtenu un grand succès, et les places disponibles sont parties très vite: cela montre qu’il y a une forte demande. Sandra Choquet reconnaît que les opportunités de développement autour de cette formule sont élevées, mais se montre toutefois prudente sur ce point: «On préfère assurer avec une petite structure que de voir trop grand et échouer avec une grande. Cela ne fait pas longtemps que l’auberge est mise en place, et c’est encore un peu tôt pour tirer un bilan: on va d’abord voir comment on s’en sort présentement avant de penser à des développements. D’ailleurs, comme nous n’avons pas toutes les mêmes besoins, c’est une formule qui ne convient pas forcément à tout le monde. Les étudiantes sage-femmes passent déjà leurs journées en cours ensemble, certaines peuvent avoir envie de ne pas toujours rester entre elles.»

L’Auberge autogérée des étudiantes sage-femmes québécoises a été sélectionnée pour participer au gala Forces Avenir, qui avait lieu le 21 septembre. Ce gala a pour but de promouvoir les initiatives étudiantes qui favorisent l’engagement citoyen et contribuent à améliorer la société. L’auberge était finaliste dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique. Une belle reconnaissance pour ce projet après son récent lancement.

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