Campagne 5-10-15 se déplace en Mauricie: «Il nous faut plus que ça» — lancement de 10 journées d’action en Mauricie

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La directrice générale du CANOS, Marie-Josée Magny, le responsable de bureau de comté de Laurent Lessard et l’agence d’information du CANOS, Laurence Desaulniers. Photo: CANOS
La directrice générale du CANOS, Marie-Josée Magny, le responsable de bureau de comté de Laurent Lessard et l’agence d’information du CANOS, Laurence Desaulniers. Photo: CANOS

Depuis le lancement de la campagne 5-10-15 menée par le Front de défense des non-syndiqué-es (FDNS), plusieurs des organisations regroupées dans leur coalition ont décidé de démontrer leur appui. C’est le cas du Carrefour d’aide aux non-syndiqué-es (CANOS), qui a décidé de participer activement à la campagne. Le CANOS a annoncé une série d’actions pour aider à obtenir les revendications annoncées.

Le 7 octobre dernier avait lieu la Journée mondiale pour le travail décent. C’est cette date précise que les membres de la campagne avaient choisie pour lancer dix journées d’action dans les différentes régions du Québec, sous le thème «Il nous faut plus que ça».

La campagne 5-10-15 se mobilise pour trois axes majeurs :

  • Le droit d’obtenir son horaire de travail cinq (5) jours à l’avance;
  • Le droit de s’absenter du travail dix (10) jours de congés payés par année pour la maladie ou les responsabilités familiales;
  • Le droit de gagner un salaire minimum à 15 $ l’heure.

C’est donc en ce sens que les dix jours d’action étaient dirigés, dans le but de parler à des gens et de leur présenter leurs revendications. Pour la Mauricie et le Centre-du-Québec, c’était lundi 17 octobre, Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, qu’avait lieu la visite de la campagne 5-10-15 dans les bureaux des députés provinciaux. Marie-Josée Magny, directrice générale et porte-parole du CANOS, a invité la population à se déplacer aux bureaux des élus pour les appuyer.

Pour la Mauricie et le Centre-du-Québec, c’est lundi 17 octobre, Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, qu’avait lieu la visite de la campagne 5-10-15 dans les bureaux des députés provinciaux.

«La campagne 5-10-15 met de l’avant des propositions concrètes, afin de contrer des inégalités économiques. Au Québec, c’est près d’un million de travailleuses et travailleurs qui gagnent moins de 15 $ l’heure. Même à temps plein, ces conditions ne permettent pas de sortir de la pauvreté» (site de la Centrale des syndicats du Québec).

C’est donc plusieurs actions semblables qui ont été posées lors de ces 10 jours pour faire connaître la campagne dans plusieurs régions du Québec. Le but était également de rallier le plus de gens à la cause, et ainsi d’obtenir du poids auprès du gouvernement. Il est à noter qu’il y a encore 25% des Québécois qui gagnent un salaire inférieur à 15,00$ de l’heure.

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