
Alex B. Perreault, Jonathan Lavoie, Simon Dufresne et Félix Campeau Guévin sont tous des diplômés de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ces quatre jeunes hommes vivront une expérience bien particulière du 8 au 11 mai prochain alors qu’ils représenteront le Canada au Championnat mondial de Jorkyball à Bonneville en France, un sport populaire en Europe, mais peu connu en Amérique du Nord.
Le Jorkyball, sport popularisé sur le Vieux Continent, est un dérivé du soccer. Il s’agit d’une formule 2 contre 2 où les joueurs se disputent la victoire dans un enclos vitré dont les dimensions font cinq mètres par dix. Bien que le principe soit sensiblement le même qu’au football européen, les règles diffèrent légèrement. Le but ainsi que le ballon sont de taille plus petite, à l’instar du terrain. Chaque formation possède un attaquant ainsi qu’un défenseur qui agit aussi en tant que gardien de but. Selon Félix Campeau Guévin, l’un des quatre représentant de l’unifolié, le Jorkyball est un sport très exigeant physiquement même si il n’y a pas beaucoup de terrain à couvrir.
«Une confrontation dure assez longtemps car ce sont des matchs de sept points et la plupart du temps, comme ça sera le cas à Bonneville en mai prochain, c’est un 3 de 5 qui détermine le vainqueur. On doit être en forme au niveau cardiovasculaire, car nous effectuons beaucoup de mouvements rapides et nos réflexes doivent être aiguisés, car le temps de réaction est mince!»
«Il y aura des équipes d’un peu partout dans le monde, ce sera spécial de se frotter à des joueurs d’un tel calibre!» – Félix Campeau Guévin
Les quatre Bécancourois se frotteront donc aux meilleurs joueurs provenant des quatre coins du globe lors de ce rendez-vous international. Plus d’une vingtaine d’équipes participeront à l’événement afin de se disputer la suprématie d’un sport qui gagne en popularité depuis les dernières années.
«Il y aura principalement des équipes européennes, mais aussi des formations d’un peu partout dans le monde. Ce sera intéressant de voir les différents styles de jeu de nos adversaires», mentionne Campeau Guévin.
L’expérience d’une vie
D’ici la compétition, l’équipe canadienne pratiquera deux fois par semaine à St-Léonard d’Aston où se base leurs installations. Campeau Guévin et ses trois acolytes n’ont pas d’attentes précises en ce qui a trait aux résultats .Tout ce qu’ils veulent, c’est faire bonne figure et peut-être du même coup créer des surprises.
«On croit pouvoir être compétitifs, mais nous sommes conscients que les Européens seront difficiles à battre. On verra ce que ça va donner rendu là.»