Conférence sur Omer Héroux: Le patriarche du journalisme au Canada français

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Le jeudi 1er décembre a eu lieu, au local 2063 du pavillon Michel Sarrazin, une conférence sur Omer Héroux appelé le patriarche du journalisme au Canada français. Cette conférence a été organisé par L’UTA et animé par Jean François Veilleux. Devant une dizaine de personnes, il est revenu sur le parcours de cette grande figure du journalisme au Canada français.

Jean François Veilleux, crédit: journaliste

La conférence d’une durée d’1 heures 30 a été animé par Jean François Veilleux. Ce dernier a écrit avec son collègue Francis Bergeron un livre sur le journaliste intitulé Omer Héroux le patriarche du journalisme au Canada français. La conférence retraçait le parcours de cette figure du journalisme québécois et reprenait les grandes lignes de son livre.

C’est à la suite d’un article sur Omer Héroux publié à la Gazette de Mauricie que Jean François Veilleux se penche un peu plus sur ce personnage important du journal le Devoir.

Qui est Omer Héroux?

Originaire de la Mauricie. Omer Héroux est le fils de Louis-Dolor Héroux et d’Adélaïde Neault. Au cours de sa vie, il se maria trois fois. D’abord avec Alice Tardivel (fille de l’Ultramontain Jules-Paul Tardivel) puis Bernadette Dufresne et enfin avec Marie-Louise Rocque.

« À Trois-Rivières, il débute comme journaliste au journal le trifluvien. Par la suite il devient collaborateur anonyme à la revue Le Mouvement catholique, jusqu’à son départ pour Montréal en 1900. À Montréal, il collabore successivement aux périodiques Le Journal, La Patrie (vers 1903) et Le Pionnier, puis, à Québec, à L’Action sociale et à La Vérité (de 1904 à 1907), journal de son beau-père, auquel il continue de collaborer régulièrement jusqu’à son entrée au Devoir en 1910. Avec Louis Dupiré et Georges Pelletier, il devient l’un des principaux collaborateurs d’Henri Bourassa, et détient au sein du journal d’importants pouvoirs rédactionnels et administratifs. » (André, H.(2014). Omer Héroux 1876-1963.)

Durant ses années de fonctions au Devoir, Omer Héroux bat le record de ses collègues en rédigeant en moyenne 150 à 200 éditoriaux par année en 1910 et 1922 et a participé à la rédaction de 31 journaux, périodiques, revues et brochures.

Ouvrage de François-Veilleux et Francis Bergeron, crédit: Les éditions du Québécois

En plus de sa carrière journaliste, Omer Héroux s’engage dans plusieurs organismes et associations. En juillet 1903, il devient le premier président de l’Association des journalistes canadiens-français dont le double-objectif était d’assurer une protection pour les journalistes comme pour le public. Il contribue également à la fondation de l’Association catholique de la jeunesse canadienne dont il partage la vice-présidence.

En plus de son parcours dans le monde du journalisme, Omer Héroux était un modèle pour les canadiens français qui souhaitaient conserver leur nationalité face au Canada anglais au tournant du 20e siècle.

Au cours de la conférence, Jean-François Veilleux a parlé brièvement de son fils Jean Héroux qui est entré en fonction au Devoir. Il y est resté jusqu’en 1971 après la mort de son père en 1963. Jean-François Veilleux a aussi parlé brièvement du contexte historique du Canada durant la seconde moitié du 19e siècle.

Il avait également apporté avec lui des exemplaires de son livre pour ceux qui désiraient se le procurer.

Période de discussion

Après sa présentation, l’auditoire a pu lui poser diverses questions sur Omer Héroux et même aller plus loin en abordant la lutte pour la sauvegarde du français au Québec en faisant référence au combat de ce dernier pour la cause du français.

Aussi cette conférence clôturait la série des conférences de L’UTA qui reprendront en 2023.

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