Congrès de chiropratique sportive: Pour en finir avec les commotions

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On faisait presque salle comble au Pavillon de la Santé. Photo: Étienne Lebel-Michaud
La salle était presque remplie au Pavillon de la Santé. Photo: Étienne Lebel-Michaud

Une grande communion de savoir avait lieu le 28 janvier dernier dans les locaux de l’UQTR, alors que s’y déroulait le sixième congrès annuel du Conseil Chiropratique des Sciences du Sport au Québec.

L’évènement a vu le jour en même temps que le programme court de deuxième cycle en chiropratique sportive de l’université, et est hébergé chaque année par celle-ci. Cette édition a permis à près d’une centaine de professionnels de la santé, actuels ou en devenir, d’assister à plusieurs conférences offertes par de nombreux spécialistes. Un très bon taux de participation a été constaté, car l’auditorium réservé, pouvant contenir environ une centaine de personnes, était presque rempli.

Le thème de cette année était «Les traumatismes crâniens cérébraux légers (TCCL) chez les sportifs». Un sujet qui fait couler beaucoup d’encre depuis quelques années, alors que les commotions cérébrales se font remarquer comme l’un des plus grands fléaux dans tous les sports impliquant des contacts physiques importants. S’il serait préférable qu’il n’en soit pas ainsi, cette prolifération est une mine d’or de nouvelles connaissances qui, selon l’organisatrice Caroline Poulin, «sont présentement en pleine ébullition».

«Les commotions cérébrales sont en pleine ébullition.» ―Caroline Poulin

Prompt rétablissement

Au fil des conférences, on remarque trois grandes lignes qui s’accordent à propos du rétablissement propice des patients. D’abord, il est primordial d’intervenir dès les premiers signes de TCCL, afin d’éviter une aggravation des symptômes. Il faut par la suite une augmentation douce mais constante des activités conjointement au traitement, en tenant toujours en compte que chaque cas est différent.

Le partage de ces connaissances au congrès permettra évidemment aux personnes présentes de mieux traiter les 600 personnes par tranche de 100 000 victimes d’un TCCL par année, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Un nombre certes impressionnant, mais indubitablement atteignable, comme on a pu le constater lorsque près de la moitié de la salle a levé la main pour indiquer avoir déjà souffert d’un tel problème dans sa vie.

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