Électro-pop aux Mardis Live : Micoe, l’artiste francophone à découvrir

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Photo : L. M. Gaudreault

Le 30 octobre dernier, l’artiste québécoise Micoe était de passage à Trois-Rivières. À l’occasion des Mardis Live à la brasserie Gambrinus, elle a su partager avec aisance sa musique électro-pop.

En raison sans doute du temps gris, le Gambrinus n’était pas aussi rempli qu’à l’habitude. Bien loin d’empêcher Micoe d’offrir à son public un spectacle puissant d’une heure et demie. «J’aime la scène. Si tu me disais ce soir qu’il va y avoir deux personnes et tu me demandais si je voulais le faire, je te dirais oui», affirmait la chanteuse interviewée avant ses tests de son.

Une soirée bien spéciale pour Micoe

Pour Micoe, la soirée était bien spéciale : elle inaugurait son duo juste avant de partir en tournée européenne. À la base, la chanteuse, qui joue aussi de la basse, est accompagnée de trois musiciens. Par contre, dans le cadre de sa prochaine tournée, la formation est scindée en deux. Elle était aussi emballée à l’idée d’offrir aux spectateurs un son différent de ce qui se fait à l’habitude aux Mardis Live, soit du rock et du folk.

La chanteuse, originaire de Québec, a joué les chansons de son album À retardement. L’album, sorti en mai dernier, a été joué presque intégralement. Même s’il lui arrive de jouer des covers, c’est pour «confronter son matériel» que Micoe n’a opté que pour ses propres compositions durant la soirée. Ses chansons sont variées : des plus rythmées aux plus tranquilles.

Destinée à être musicienne?

Son album, À retardement, représente un véritablement accomplissement pour la Montréalaise. À retardement, parce que la musique a toujours fait partie de sa vie, mais en arrière-plan. Après avoir étudié en théâtre, sa carrière musicale a débuté plus tard. «J’avais beaucoup le syndrome de l’imposteur. Quand j’ai commencé à faire de la musique, je pensais que mes amis ne me parleraient plus», raconte Micoe. Elle qui aime échanger avec le public s’avoue timide. À présent, Micoe s’assume entièrement en tant que musicienne.

Micoe était emballée à l’idée d’offrir aux spectateurs un son différent de ce qui se fait à l’habitude aux Mardis Live.

Au départ, Micoe voulait écrire du théâtre, ce qui n’a pas fonctionné. Elle qui avait toujours adoré chanter sur scène pour des pièces de théâtre, a eu le déclic lorsqu’elle a commencé à composer sa propre musique. Pour créer son album, la chanteuse s’est enfermée pendant plusieurs semaines dans un chalet loin de la ville. Une expérience qui l’a complètement émerveillée.

Une tournée européenne pour Micoe

Micoe débutait sa conquête de la France le 5 novembre dernier, date qui soulignait notamment la sortie de son premier clip. Sur la chanson C’était probablement dimanche, dont le concept derrière le clip est de «saisir le moment présent», on fait un parallèle avec une boule d’énergie se promenant dans Montréal. Elle considère cette réalisation comme «la cerise sur le gâteau». Visiblement, l’artiste se considère très choyée de vivre de sa musique : un domaine qu’elle ne cache pas trouver difficile.

La musicienne sera de retour d’Europe en décembre et y retournera pour une deuxième tournée en mai. Entre temps, elle souhaite commencer la création de nouveau matériel qu’elle pourra intégrer durant ses prochains spectacles. Selon Micoe, un nouvel album d’ici deux ans est réalisable. D’ici là, son album À retardement est disponible en magasins ainsi que sur iTunes.

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