Andréanne Martin: Socio-financement pour la chanson «Mes seins»

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Andréanne porte le manteau qu’on peut voir sur la pochette de son EP, «Mon beau bandit». Photo : Étienne Legault
Andréanne porte le manteau qu’on peut voir sur la pochette de son EP, «Mon beau bandit». Photo : Étienne Legault

Après un passage à l’émission La Voix, plusieurs concours et des spectacles partout au Québec, Andréanne Martin va bientôt sortir son premier album. Pour promouvoir son EP Mon beau bandit, elle réalise présentement une campagne de sociofinancement via la plateforme Indiegogo. L’objectif final est de produire un vidéoclip pour sa chanson Mes seins, qui symbolise la féminité et qui, elle l’espère, fera sourire les gens.

À l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), on connait Andréanne pour son passage au programme en loisir, culture et tourisme et pour sa participation à UQTR en spectacle en 2010. Son prix Coup de cœur lui aura valu une participation au Festivoix en 2010, en première partie des Cowboys Fringants, ainsi qu’un spectacle à la salle Louis-Philippe-Poisson.

«C’était la première fois que je faisais un spectacle professionnel dans une salle comme celle-là». Elle se souvient avoir beaucoup apprécié cette expérience. Elle est notamment revenue à Trois-Rivières un an plus tard pour le Festi-Blues, et a remporté une deuxième place.

«Je sais que les gens ont conscience de la situation de la musique au Québec, et je veux qu’ils sachent que le plus petit coup de pouce est toujours bienvenu. Plus les gens en parlent, plus ça aura un impact». ―Andréanne Martin

Au cours des derniers mois, Andréanne Martin a lancé une campagne de sociofinancement dans le but premier de produire le vidéoclip de sa chanson Mes seins. «Ce n’est pas une manière de quêter de l’argent, c’est plutôt un outil de promotion, en plus d’aider à produire du contenu de qualité. Le concept du vidéo sera drôle et sympathique. Ça ne s’est jamais fait et ça ne joue pas dans le vulgaire», dit-elle.

«Je sais que les gens ont conscience de la situation de la musique au Québec, et je veux qu’ils sachent que le plus petit coup de pouce est toujours bienvenu. Plus les gens en parlent, plus ça aura un impact». Elle fait ici référence au documentaire La musique à tout prix présenté à Télé-Québec, qui explique que l’industrie vit présentement une crise importante à cause de l’expansion des plateformes gratuites d’écoute en continu.

La jeune artiste fait son chemin depuis plusieurs années à travers certains concours qui lui ont toujours apporté quelque chose. «Je rencontre beaucoup d’artistes qui deviennent des amis et j’apprends à chaque participation», expliquait-elle. «À La Voix (2013), par exemple, j’ai appris plus niveau vedettariat. La gestion du stress, les entrevues télévisées, la pression, ce n’est pas partout qu’on a la chance de vivre une telle expérience. Alors qu’à Granby (2013), nous avions des ateliers de groupe et on développait une chimie entre participants. L’équipe de professionnels derrière les spectacles m’a également apporté beaucoup de confiance».

C’est un peu grâce à cette visibilité qu’elle chante maintenant pour le spectacle Skatemania, qui se déroule à Québec au Pavillon de la jeunesse en avril.

2016 aura été une grande année de réalisations pour la jeune femme. En effet, l’auteure-compositrice-interprète a lancé son EP Mon beau bandit, ainsi qu’un premier vidéoclip pour la chanson Je bégaye, qu’on a pu voir sur les ondes de Musimax. Elle travaille également sur la production de son premier album, Fais-moi la musique, qu’elle espère sortie en automne 2017. Il est possible de le recevoir en prévente en participant au financement à partir du site Indiegogo.

 

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