
Le 14 mars dernier, le Festival Mouvement d’Arts Performatifs (MAP) a accueilli plusieurs performances d’artistes professionnels et étudiants. L’Atrium a été témoin des prouesses des différents numéros artistiques à partir de 19h jusqu’à minuit. Cet événement a pu permettre aux artistes d’explorer certains thèmes qui les ont touchés pour ensuite les transmettre au public à travers leur corps.
Arrivée des invités
Les invités étaient conviés à 19h, où les attendaient une consommation alcoolisée et un assortiment de crudités et de croustilles. Près de l’entrée se tenait le stand de la revue Inter, art actuel, qui proposait des revues à prix réduit. Même si le Festival MAP se poursuivait jusqu’au petit matin, la salle ne contenait qu’une dizaine de places assises, pour la centaine de spectateurs présents. Justine Bellefeuille, la première artiste de performance, était déjà en place dix minutes avant le début de son numéro, couchée entre plusieurs vases. Toutefois, peu de personne semblait y porter attention.
Performances dansantes
Au total, la soirée comportait une dizaine de performances variées. Plusieurs artistes ont accompagné leur numéro de musique, mais certains ont choisi de ne pas le faire. Les trames sonores utilisées par plusieurs étaient étranges, conçues afin de déranger et de provoquer une réaction choc chez les spectateurs. De plus, les numéros des artistes étaient souvent très symboliques, rendant difficiles la compréhension du message qu’ils tentaient de transmettre. De cette manière, chacun pouvait trouver le sens qu’il désirait en ressortir.
Numéro coup de cœur
J’ai beaucoup apprécié la performance de Johannes Deimling. Habillé comme un homme d’affaires, il avait peint en jaune l’emplacement de ses poumons. Son pantalon beige pâle était, lui aussi, coloré de vert et de jaune à divers endroits. Il avait aussi une longue cravate enroulée sur la poitrine. Sur scène, une grande table dressée pour plusieurs invités se tenait à côté d’une chaise haute.
Sa performance décrivait le caractère destructeur de la maladie dans la vie d’une personne qui en souffre. Le son du métronome donnait l’impression que les heures du malade étaient comptées. Aussi, sa longue cravate semblait se transformer en noeud coulant à certaines instances, représentant l’envie d’échapper à la douleur qui lui cause son trouble. La scène qui a le plus choqué les spectateurs est le moment où le performeur a fait crisser une fourchette sur une assiette. En effet, plusieurs se bouchaient les oreilles et un spectateur vocalisait même sa frustration.
Remerciements des partenaires
David Lacoursière, un des organisateurs, a tout d’abord remercié l’UQTR pour leur avoir permis d’emprunter l’Atrium, local qui est rarement accessible aux élèves. L’université a aussi collaboré financièrement au projet pour aider à l’achat des en-cas pour les invités. La Chaire de recherche Colibex a aussi été remerciée pour la table ronde sur la liberté d’expression qui s’était déroulée quelques heures auparavant. l’AGE et l’APARTS ont aussi contribué financièrement au projet. Bien sûr, les artistes étudiants et professionnels ont eu droit à des remerciements, ainsi que les bénévoles qui les ont soutenus dans leur projet.
Somme toute, cette soirée donnera sûrement envie à l’université d’accueillir cet événement l’année prochaine encore!