Fondation de l’UQTR: presque 30 ans: Une équipe qui gagne à être connue

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Créée en 1986, la Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) œuvre depuis presque 30 ans au développement d’une vie universitaire optimale sur le campus. Aussi, elle soutient financièrement de nombreux projets prioritaires pour l’essor stratégique de l’Université, et dispose également d’un programme de bourses variées. L’impact de la Fondation se vit au quotidien au sein de la communauté de l’UQTR.

Au fil des années, la Fondation a pris de l’ampleur et son équipe s’est ainsi agrandie. C’est aujourd’hui Daniel Milot, directeur général en poste depuis à peine un an, qui mène avec entrain les six employés de l’organisation. «Très dynamique, proactif et vraiment tourné vers la communauté, il n’a pas peur de chambouler les façons de faire pour trouver les meilleurs moyens de mettre la Fondation à l’avant-plan. Il a une très belle vision de celle-ci», souligne Joëlle Gagné, directrice au développement philanthropique et projets spéciaux.

Sortir de l’ombre et gagner en visibilité

«Présentement nous sommes en pleine restructuration. La campagne majeure de 2009-2014 nous a permis de clôturer à 27 millions de dollars. La prochaine  campagne s’en vient et la réorganisation consiste à mettre les bons joueurs à la bonne place», indique Valérie Baril-Sabourin, coordonnatrice communications et gestion des bourses.

Se faire connaitre, tel est l’objectif numéro un de la Fondation. «Nous voulons vraiment travailler sur notre image, sur notre présence, parce qu’on existe, on est un partenaire stratégique, on fait beaucoup de choses pour le développement de l’Université et les gens commencent à mieux comprendre notre rôle», continue Mme Gagné.

Il est également important de rappeler que la Fondation est une entité autonome et qu’aucun don ne sert aux opérations de l’UQTR. Elle est indépendante dans sa gouvernance et dispose d’ailleurs de son propre conseil d’administration.

Les trois axes principaux de la Fondation

Tout d’abord, il y a les bourses, comprenant plusieurs catégories telles les bourses d’excellence, les bourses de soutien pour les personnes en difficulté financière – afin de les aider à terminer leurs études, mais aussi pour augmenter le nombre de diplômés, et ce, dans l’optique de rendre l’université accessible –, les bourses d’implication sociale ainsi que les bourses d’accueil. «Il existe donc un panel de bourses pour encourager divers profils étudiants», insiste Joëlle Gagné.

«L’objectif à long terme serait d’allumer cette petite étincelle et de développer le réflexe des membres de la communauté universitaire à contribuer de façon significative à la Fondation»  Joëlle Gagné, directrice au développement philanthropique et projets spéciaux.

Ensuite, la Fondation supporte les projets de recherche et les chaires de recherche. Cela permet ainsi d’accroitre la notoriété de l’Université puisqu’avec des chaires, l’UQTR peut se démarquer internationalement et contribuer à l’avancée de la science. «Vous seriez surpris de tout ce qui se fait à l’UQTR, et dont nous n’entendons malheureusement pas suffisamment parler», poursuit-elle. En effet, de nombreux chercheurs à l’UQTR font des percées mondiales, comme c’est le cas pour l’hydrogène, par exemple. Aussi, la Fondation participe à leur financement avec l’argent des donateurs, souvent corporatifs. Dès lors, si les projets de recherche et les chaires vont bien, les étudiants passant par l’UQTR bénéficient d’un haut niveau de contenu dans leurs cours. Voilà pourquoi la Fondation est très active dans ce domaine.

Enfin, la Fondation participe également au développement physique de l’Université, à savoir le campus de Drummondville, ainsi que le pavillon de la Vie étudiante sur le campus.

Une culture philanthropique encore peu développée

Dans un contexte d’austérité où les subventions se font rares, «les fondations prennent de plus en plus d’importance, nous en sommes conscients et c’est pour cela que nous voulons occuper pleinement cette place. Actuellement, nous avons une belle base de donateurs davantage corporatifs, ce que nous voulons maintenir et même augmenter, mais nous avons une très petite base de donateurs individuels (étudiants, diplômés, parents, etc.)», explique-t-elle.

«Nous n’avons pas une culture philanthropique très ancrée comme aux États-Unis. Ici, les gens ne sont pas habitués à donner, voilà pourquoi nous voulons nous faire connaitre auprès de la population. L’objectif à long terme serait d’allumer cette petite étincelle et de développer le réflexe des membres de la communauté universitaire à contribuer de façon significative à la Fondation», poursuit-elle.

Il convient de noter que le donateur choisit le projet qu’il veut supporter, et que l’intégralité de son don est ainsi reversée à la cause qu’il a décidé de soutenir.

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