
Du 1er juillet au 5 septembre prochain, Sophie Duguay, étudiante à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) au baccalauréat en génie industriel, se rendra au Cameroun afin d’y appliquer ses connaissances. Sur le terrain, elle aidera les producteurs de la communauté locale dans le but d’améliorer leurs services commerciaux. Elle profitera également de cette expérience inoubliable afin de poursuive son rêve de s’imprégner de la culture d’un pays qui la sortira complètement des sentiers battus.
Sophie est une jeune femme ambitieuse avec une grande soif de voyage et elle décrit son intérêt pour le projet comme étant une façon de «vivre une nouvelle culture et une façon de pratiquer mes études d’une autre façon». Ce voyage humanitaire au Cameroun lui permettra donc de s’immerger complètement pendant neuf semaines dans la culture de ce pays centrafricain et d’optimiser son bagage professionnel par la même occasion.
«J’avais envie d’être vraiment dépaysée, et je veux voir à quoi ça ressemble vraiment la vie en plein milieu de l’Afrique», souligne-t-elle.
Transfert de connaissances
C’est lors de ce voyage qu’elle pourra appliquer les connaissances acquises lors de sa formation en génie industriel à l’UQTR en appuyant les producteurs locaux camerounais afin d’«optimiser et aider à rentabiliser les entreprises», comme le souligne cette étudiante déterminée à faire la différence dans son nouveau pays d’accueil.
Les producteurs locaux ont de la difficulté à distribuer leurs produits et, comme le mentionne Sophie, ils «ne peuvent garantir l’approvisionnement constant sans rupture de stocks en fonction des différentes fluctuations de la demande». Elle pourra donc utiliser ses connaissances en la matière en facilitant les échanges commerciaux et en veillant à la mise en place d’un système organisationnel qui permettra «la commercialisation adéquate des produits locaux», explique-t-elle.
Ce voyage humanitaire au Cameroun lui permettra donc de s’immerger complètement pendant neuf semaines dans la culture de ce pays centrafricain et d’optimiser son bagage professionnel.
Sophie Duguay souligne qu’«en voyageant, on peut toujours améliorer un peu la condition des autres et c’est ce que je veux faire».
Elle espère que par le biais de son projet avec Éclosion, elle pourra offrir à la communauté «des outils pour mieux travailler et ne pas se blesser». Elle veut également que son travail ait des répercussions à long terme afin de vraiment faire une différence dans la vie des travailleurs camerounais.
Ouverture d’esprit
La jeune étudiante en génie industriel insiste sur l’importance d’avoir une ouverture d’esprit afin d’optimiser son expérience dans un pays étranger. Elle insiste également sur le fait que tout le monde devrait avoir cette même ouverture dans la société actuelle. Elle explique que c’est important que les gens, et particulièrement les jeunes, soient conscients, en 2015, du monde qui les entoure sans penser que la technologie aura nécessairement réponse à tout.
Elle souligne qu’il est primordial de «savoir comment vivent et quelle est la réalité» des gens d’outre-mer afin de comprendre leur façon de penser et d’aborder la vie. Ainsi, «on améliore les échanges commerciaux et relationnels», souligne-t-elle.
Éclosion
C’est grâce à la collaboration avec le programme Éclosion et l’Université du Québec à Trois-Rivières, que Sophie pourra vivre cette grande aventure.
Sophie Duguay souligne qu’«en voyageant, on peut toujours améliorer un peu la condition des autres et c’est ce que je veux faire».
C’est en ayant la mission de rassembler des leaders de différentes universités canadiennes afin de prôner l’éducation et le transfert de connaissances que le programme Éclosion a pour objectif de contribuer au développement de pays défavorisés.
Désireuse de faire une session à l’étranger, c’est par le biais de son directeur de département, François Gauthier, que Sophie a appris l’existence du programme Éclosion. Elle a donc entrepris les démarches afin de participer à ce programme de réseautage interuniversitaire de coopération internationale.
Un périple d’une telle envergure nécessite un grand déploiement d’énergie et de ressources de la part de l’étudiante. C’est pour cette raison que Sophie organise une soirée de financement à la Chasse Galerie le lundi 16 mars prochain. Elle explique que cette soirée pourra également lui permettre de partager son histoire et d’expliquer son intérêt pour le voyage et l’aventure. Elle espère que cela pourra «donner aux gens le gout de voyager».
Sophie Duguay invite les étudiants à sa soirée de financement qui aura lieu le lundi 16 mars prochain à la Chasse Galerie.