
Maquilleuse artistique et adepte du bodypainting, Lorie Hamel est l’une des sept lauréats qui ont reçu un Pythagore. Ce prix récompense les accomplissements de personnes remarquables. Les lauréats recevront leur prix lors d’un gala prestigieux, le jeudi 15 octobre prochain, à l’atrium C.E.U. de l’UQTR. Le nom de la soirée fait bien sûr référence au philosophe et mathématicien de la Grèce antique.
Passion pour le bodypainting
Titulaire d’un baccalauréat en Art de l’UQTR en 2011, c’est à l’université qu’elle a décidé de réaliser des maquillages fantaisistes pour les enfants. Avec cet emploi étudiant, Lorie a découvert sa passion pour le maquillage. Son talent s’est développé et elle a fini par explorer ce don sur la totalité du corps: elle réalise son premier bodypainting en 2009. Selon la maquilleuse, «il faut avoir le coup de pinceau et la rapidité». En effet, le modèle n’est présent qu’un temps limité et l’on ne peut bien sûr pas recommencer. C’est de «l’art impulsif» et chaque coup de pinceau est unique. Pendant son cursus universitaire, elle a suivi un cours avec Alex Hansen. Il lui a conseillé de participer à des compétitions internationales. Lorie Hamel rafle alors toutes les premières places.
«J’ai une carrière qui va très bien»
Quatre ans après la fin de ses études, les contrats s’accumulent pour Lorie Hamel. Elle participe actuellement à un tournage pour un film d’horreur où elle réalise des maquillages d’effets spéciaux. Elle travaille dans tous les domaines, comme les festivals, les tournages de films et de vidéoclips, ou encore, dans le haut de gamme. Elle participe d’ailleurs à la fashion week de Shangaï. Elle a créé, entre autres, un bodypainting pour le film Immortals de Tarsem Sight. Son métier la fait voyager à travers le monde: elle a travaillé autant en Europe qu’aux États-Unis. Ses différentes compétitions l’ont également amenée aux quatre coins de la planète. En 2010, elle gagne la troisième place mondiale lors du World Bodypainting Festival, en Autriche. La ville autrichienne de Pörtschach devient chaque été la capitale de la peinture corporelle et il s’agit de l’un des plus grands évènements de ce genre au monde. Cette troisième place représente pour elle «une belle reconnaissance» qui l’a beaucoup encouragée à participer à d’autres compétitions. D’ailleurs, l’année dernière, elle a remporté le premier prix en facepainting, dans la catégorie effets spéciaux, au même festival. Lorie a gagné également la première place lors du NZ Body Art Awards, en Nouvelle-Zélande, qui est une compétition reconnue pour la discipline des effets spéciaux. Ses œuvres sont d’ailleurs publiées dans The art of bodypainting.
Quatre ans après la fin de ses études, les contrats s’accumulent pour Lorie Hamel.
Prix Pythagore: «Super honneur»
Les lauréats sont choisis en raison de leurs réalisations professionnelles, de la reconnaissance de leurs pairs, de leur implication dans la communauté ainsi que des liens qu’ils conservent avec l’UQTR. Pour Lorie, il s’agit d’«une belle surprise, je ne savais même pas que j’étais nominée». Ce prix récompense les plus beaux parcours, les personnes à la carrière accomplie. Le comité de sélection est composé, entre autres, de Marie-Chantal Denis, présidente de l’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR, de Robert W. Mantha, Yves Lacroix, Yvon Laplante, Daniel Milot, André St-Onge et Sylvain Toutant, lauréat Pythagore 2013. Lorie est impatiente d’assister à cette remise de prix: «Je ne sais pas comment la soirée va se dérouler, mais j’ai vraiment hâte». L’entrée au gala, incluant cocktail et repas, est au cout de 125$. À ce jour, une trentaine de diplômés ont reçu un Pythagore.