Jeux de la communication à Trois-Rivières: l’UQTR récolte quatre médailles

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Du 4 au 8 mars dernier, avait lieu la 19e des Jeux de la communication des universités franco-canadiennes. Cette année, c’est à Trois-Rivières que se déroulaient les 13 épreuves: cinq jours durant lesquels 300 étudiants en provenance de neuf universités s’affrontaient dans divers domaines de la communication. La délégation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a obtenu son meilleur classement général depuis les dix dernières années.

Le comité organisateur avait la charge d’organiser des épreuves qui devaient correspondre le plus possible à la réalité du domaine. Cette expérience, en plus d’être enrichissante d’un point de vue personnel et professionnel, offre aux différents participants un tremplin vers le monde du travail.

Cette année, les épreuves se déroulaient sur le campus de l’UQTR, mais également dans les salons de l’hôtel Delta de Trois-Rivières et dans les bureaux de certains partenaires. Ainsi, les quelque 300 participants de ces Jeux de la communication 2015 se sont affrontés dans des épreuves telles que: publicité, bulletin de nouvelles, production radio, relations publiques, débat oratoire, création vidéo, vitrine culturelle, gestion de communauté, émissions culturelles, écriture journalistique, gestion évènementielle, capsule sportive et sport.

C’est l’Université Laval qui a remporté la compétition, suivie par l’Université du Québec à Montréal et par l’Université de Montréal. L’UQTR, de son côté, a terminé quatrième au classement en remportant un total de quatre médailles, soit en en gestion de communauté (or), en écriture journalistique (argent), en relations publiques (argent) et au débat oratoire (bronze).

Des jeux sans encombre malgré quelques soucis

Les Jeux de la communication se sont très bien déroulés dans l’ensemble. Cathy Simon, la présidente du comité organisateur déclarait à ce propos: «Nous étions prêts et notre logistique était béton. Nous connaissions les risques et un plan B était prévu en cas de nécessité. Malheureusement, nous avons dû utiliser le plan B. Comme je le mentionnais, c’est grâce à la force de notre logistique que nous avons pu changer nos plans rapidement, et ce, sans déroger au bon déroulement et à la performance des délégués. Malgré le changement de logistique que nous avons dû effectuer, nous pouvons affirmer que dans l’ensemble, nous n’avons pas engendré de réel problème quant à l’organisation des JDLC».

«Nous étions prêts et notre logistique était béton. Nous connaissions les risques et un plan B était également prévu en cas de nécessité» – Cathy Simon, présidente du comité organisateur.

Bien que la majorité des épreuves se soient déroulées sur le campus, celles qui devaient avoir lieu le samedi 7 mars à l’UQTR ont finalement été organisées à l’hôtel Delta en raison de problèmes survenus plus tôt dans la semaine, à l’UQTR. En effet, le comité avait reçu un avertissement de l’université concernant la consommation d’alcool sur le campus, qui n’aurait pas été respecté. Le comité explique que: «Cet avertissement a été pris très au sérieux et nous avons mis en place certaines mesures nécessaires afin de pallier au problème. En regroupant 300 étudiants, il était presque assuré que nous allions vivre des cas isolés, mais nous ne pouvions assurer qu’il n’y ait aucun débordement.»

Ainsi, le vendredi soir aux alentours de 23h30, le comité organisateur a appris que les épreuves tenues le lendemain à l’UQTR devaient être annulées. «Nous nous sommes rapidement mis à la tâche afin de trouver une solution. L’annulation des JDLC était impensable», expliquait la présidente du Cathy Simon. C’est seulement le lendemain matin que le comité a reçu un appel de l’université leur annonçant qu’ils pouvaient de nouveau tenir la fin des Jeux sur le campus, chose que le comité n’a pas faite, préférant rester à l’hôtel, où la préparation des épreuves était déjà bien avancée.

«Toutes les délégations avaient été rencontrées le 17 janvier au matin et elles ont été averties que sous aucun prétexte il ne pourrait y avoir consommation d’alcool sur le campus, sous peine d’arrêt complet des Jeux. Nous avons signé une entente. Ça prend des permis de la Régie des alcools pour consommer sur le campus en-dehors des lieux permis. L’Université a appliqué l’entente qui avait été signée entre eux et nous», explique Martin Lambert, conseiller aux activités étudiantes.

Malgré ces quelques imprévus, le comité organisateur des Jeux de la communication se dit extrêmement fier du déroulement des évènements et déclare que l’édition 2015 a connu un franc succès.

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