Ce samedi 22 mars a eu lieu un événement haut en couleur ; à l’occasion du jour de la Terre, Les Citoyen.ne.s du monde et de chez nous du Comité de Solidarité/Trois-Rivières se sont associé.e.s à Terre Précieuse et Mères au front – Mauricie pour organiser la Marche des générations pour l’environnement.
Sur place, plein de monde, des sourires, des tintements et des activités. La lutte pour l’environnement est primordiale, mais on sait y mettre de la lumière. Petits et grands s’adonnent à dessiner une banderole géante pendant que d’autres discours avec effervescence. « C’est la marche des générations, interpelle une manifestante. C’est quelque chose qu’on doit faire ensemble : se tendre la main ». Du café et des chocolats chauds sont à disposition. Un verre à la main, on brandit les pancartes et la marche démarre.
2L’UQTR pour soutenir la Terre
L’UQTR, à qui l’événement n’a pas échappé, est aussi là pour soutenir la marche. Parmi eux, la présidente d’UniVert (l’association étudiante pour l’environnement de l’université), Anne-Sofie Bathalon, est accompagnée d’autres étudiants et amis, dont l’association féministe, tous.tes engagé.e.s avec la même idée : donner de la visibilité à cet enjeu si important.
1Une marche pour chercher un avenir meilleur
« C’est la marche des générations. C’est quelque chose qu’on doit faire ensemble : se tendre la main! »
Une manifestante
Quelques trois belles centaines de participants sillonnent une partie de la ville, cornemuse, cloches, sifflets, haut-parleurs et crécelles à la main. Sur leur trajet, les passants s’arrêtent un instant, saluent le mouvement en dansant sur les rythmes entraînants. Les slogans fusent, les rires aussi. La marche est joyeuse et pleine de vie. Mais l’événement n’en oublie pas sa dimension politique : « Legault, Trudeau, sortez-vous la tête de l’eau » chantonnent en cœur les manifestants, rappelant aux dirigeants que les changements nécessitent leurs actions, maintenant. Les gens discutent, se conseillent, et partagent leurs techniques de vie.
« 1, 2, 3 degrés ; c’est un crime contre l’humanité »
Un des slogans de la manifestation
Pour défendre la planète, l’imagination et la créativité sont à l’œuvre. Un homme, déguisé en clown de plastique, marche fièrement dans le cortège à côté de pancartes où sont écrites des vérités à se rappeler : « Pas de biodiversité = pas d’humanité ». D’autres écriteaux, remplis de poésie, exposent des réalités bien profondes : « Les cendres de l’industrie sont les larmes de la nature ». Sur le boulevard des Forges, les voitures passent et lisent les slogans visant à sensibiliser. Tout le monde est fier de son engagement, et espère voir des changements.
