Laurent Turcot, professeur au département d’histoire de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a dernièrement été réprimandé pour plagiat par son employeur. En effet, il aurait plagié jusqu’à 13 passages de son livre Sports et loisirs : une histoire des origines à nos jours.
Aucune sanction appliquée
La nouvelle, d’abord rapportée par le Journal de Québec, a été par la suite corroborée par le recteur de l’UQTR, M. Christian Blanchette, en entrevue sur la première chaîne de Radio-Canada.
« Il y a eu 13 passages et le professeur a fait les références, mais il ne les a pas faites comme il aurait dû les faire. Il aurait dû faire des citations. », à dit M. Blanchette à la chaîne de radio publique.
Celui-ci ajoute : « Cette nuance-là pour nous elle est importante et c’est pour ça que le rapport dit qu’il y a manquement, qu’il y a plagiat, mais qu’on juge qu’il n’y a pas de malveillance, parce que les sources étaient référencées, mais elles auraient dû être citées. »
L’UQTR n’a donc pas jugé nécessaire de sanctionner le professeur, selon une décision rendue en octobre dernier.
Une erreur de l’éditeur?
Sports et loisirs : une histoire des origines à nos jours fut publiée en 2016 aux éditions Gallimard Histoire. M. Turcot s’est défendu en affirmant que son livre avait été préparé à partir de notes de cours, et qu’ainsi, il comportait nécessairement des phrases glanées ailleurs sans référencement. De plus, ce serait à cause du « va-et-vient » avec l’éditeur, dans un souci d’« aérer » le texte, que les appels de notes, les guillemets et les références auraient été retirés. Toujours selon M. Turcot, cesdites références auraient tout simplement été éliminées par l’éditeur.
Pourtant, lors d’un second appel avec le professeur, le Journal de Québec entend celui-ci admettre que des erreurs ont été commises, notamment par lui-même. « On est toujours responsable de notre texte », affirme-t-il. Mais il répète n’avoir jamais fait preuve de malveillance en voulant s’approprier le travail des autres.
Pour Laurent Turcot, cette plainte est issue de la vendetta personnelle d’un collègue qui le harcèle depuis sept ans. Celui-ci l’aurait même agressé physiquement et verbalement, selon les dires du professeur.
Rappelons que le professeur Turcot est bien connu des grands médias, notamment de par sa chaîne Youtube L’Histoire nous le dira qui compte plus de 375 000 abonnéEs.