Le mot de la rédactrice: J’te paie un verre

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mlortie

En cette semaine de post-festivités carnavalesques, il est temps que le campus retrouve un rythme de vie de normal et que les universitaires retournent à leurs livres. J’en profite pour parler une première fois de mon entrée dans le monde des cycles supérieurs.

Avant cette année, je n’avais jamais pensé sérieusement à faire une maîtrise. Encore moins en communication sociale. Je n’en voyais pas l’utilité, la pertinence ou l’intérêt. Cette réalité m’était complètement étrangère et je la regardais de loin comme je regarde un chat courir après son ombre: je n’y comprenais rien.

Puis, à force de maturité, de questionnements et de recherche de stimulation intellectuelle, l’idée m’a semblée plus attrayante. C’est en effet un beau milieu. Un cadeau qu’on offre à son cerveau, qui mène à une meilleure compréhension du monde qui nous entoure et ses phénomènes.

J’en profite également pour compatir avec ceux qui entreprennent des études à temps partiel. Je réalise à quel point il devient primordial de segmenter sa vie en petits tiroirs, qu’on ouvre au moment approprié, sans penser à ce qui nous guette dans les autres.

Cela dit, j’entretiens une relation amour-haine avec les différentes lectures et théories. Soyons francs. Que celui qui ne pense pas comme moi me jette le premier recueil de textes.

Je me frustre souvent parce que j’ai l’impression de relire la même phrase quatre fois pour comprendre une idée toute simple, mais exprimée dans des mots aux ornements impressionnants, qui paradent fièrement dans mes feuilles trop remplies d’encre.

De beaux gros nuages moelleux se forment souvent, qu’on dirait issus d’un «monde imaginaire», question de reprendre la thématique du Carnaval Étudiant 2015 amplement couvert dans les prochaines pages de ce journal.

Je ne suis qu’au début de mon parcours et je crois qu’on s’y habitue forcément. N’empêche que desfois, j’aurais le goût d’appeler le théoricien, de laisser tomber mes surligneurs et mes stylos, et de lui dire allez, viens, tu vas m’expliquer tout ça autour d’un verre, c’est moi qui paie. Prochain Carnaval, peut-être?

Bonne et heureuse lecture!

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