Les Patriotes en confinement – Volleyball et natation

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L’équipe volleyball féminin de l’UQTR. Crédit photo: Patriotes de l’UQTR.

Le confinement strict a véritablement compliqué la vie des athlètes et entraîneur.e.s des Patriotes de l’UQTR. Ayant déjà vu leur calendrier de compétition annulé pour le début de l’année, l’interdiction maintenant de s’entraîner en groupe dans les installations porte un dur coup à toutes les disciplines. Zone Campus est allé aux nouvelles pour voir comment les troupes se débrouillent pour rester en forme, mais surtout motivé.e.s dans pareilles circonstances. Deuxième d’une série de deux textes.

Une claque pour les Patriotes volleyball

La situation est d’autant plus frustrante pour l’équipe de volleyball féminin puisqu’elle montait en division 1 cette année pour se frotter aux meilleures équipes du Québec. Les Patriotes avaient connu une excellente fin de saison l’an dernier et l’entraîneuse en chef Marie-Christine Mondor préparait minutieusement la transition en ne négligeant aucun détail.

«La claque a été dure, mais on a transformé ça. On a établi des valeurs sur le plan humain parce qu’une équipe, ça se développe pas seulement sur le terrain». Marie-Christine Mondor organise des rencontres une fois semaine sur Zoom avec ses d’athlètes. «On travaille sur la préparation mentale et les habitudes de vie pour garder les filles motivées».

«La claque a été dure, mais on a transformé ça»

-Marie-Christine Mondor

La pilote profite donc du confinement pour améliorer différents aspects laissés un peu de côté dans une saison normale. En plus des entraînements de groupe en ligne, Marie-Christine Mondor propose également à ses joueuses des visionnements de matchs, histoire de prendre du recul face à la discipline. «Ça permet de transmettre ma vision des choses parce que dans les matchs, ça va trop vite».

Le préparateur physique de l’équipe, Julien Roy, a aussi mis en place des programmes individuels à partir des forces et faiblesses de chacune des joueuses.

Marie-Christine Mondor tient d’ailleurs à souligner le travail de la direction des Patriotes depuis le début de la pandémie. «On sent qu’on est pas tout seul là-dedans, de nouvelles mesures ont été proposées et un budget a été débloqué. L’UQTR a de belles valeurs».

L’entraîneuse en chef est donc positive pour la suite des choses. Elle a également mis la main sur les trois meilleures recrues issues du niveau collégial, pour venir garnir son équipe en vue du passage en division 1 l’an prochain.

«On a eu à se réinventer, et au début on n’était pas convaincus, mais je suis certaine que tout ce processus va être profitable en fin de compte. Les filles répondent très bien, on va être prêtes!».

Une situation qui était déjà difficile

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Des membres de l’équipe de natation des Patriotes photographiées l’an dernier en compétition. Crédit photo: Charles Labrie.

Étant donné qu’il dirige une discipline individuelle, l’entraîneur de l’équipe de natation Charles Labrie mise de son côté sur l’autonomie de ses athlètes. Il ne souhaite pas leur imposer davantage de cours en ligne.

«Les nageurs et les nageuses sont habituéEs de travailler en solo. On leur a offert des programmes d’entraînement depuis la fermeture de la piscine du Cégep, mais ce n’est pas facile de passer de vingt heures/semaine dans l’eau à zéro».

D’ailleurs, l’entraîneur fait régulièrement du suivi auprès de ses athlètes pour voir comment ils et elles vont et offrir de l’aide en cas de besoin. Plusieurs d’entre elles et eux sont retournéEs chez leurs parents, explique Charles Labrie.

Rappelons à notre lectorat que l’équipe de natation est déjà privée de la piscine de l’UQTR depuis plus de 2 ans à cause des rénovations. Devoir s’entraîner à l’extérieur du campus compliquait déjà la vie de nos nageurs et nageuses et devait certainement peser sur le moral des troupes.

«L’équipe est plutôt jeune et c’est ce qui me permet de rester positif malgré tout».

-Charles Labrie

«La pandémie, c’est un peu le coup de grâce. Je crains pour le retour, même si personne n’est à blâmer. Des rénovations, c’est toujours plus long que prévu. […] L’équipe est plutôt jeune et c’est ce qui me permet de rester positif malgré tout».

L’entraîneur s’attriste un peu de savoir que certainEs athlètes auront complété leur formation sans jamais avoir pu nager à l’intérieur à l’UQTR.

Toutefois, il semble du côté de la direction des Patriotes que la piscine sera ouverte à l’automne, puisque des postes de surveillantEs ont déjà été annoncés plus tôt cette semaine.

Une deuxième chance

«On a permis à ceux qui s’alignaient pour leur dernière année avec les Patriotes de se reprendre l’an prochain», explique Charles Labrie. Il cite le cas de Raphaële Roberge qui a participé aux championnats U SPORTS au printemps dernier en Colombie-Britannique. «Je ne suis pas inquiet pour elle. C’est une fille motivée et à son affaire».

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