
Du 27 au 29 septembre dernier avait lieu la 6e édition du Long Week-End du Court de Trois-Rivières. Présenté en collaboration avec de nombreux partenaires de la région dont le cinéma Le Tapis Rouge, le Café Frida, ainsi que l’Atelier Silex, de nombreux spectateurs ont été en mesure de visionner près de 70 courts métrages de plus d’une vingtaine de pays différents.
En entrevue avec le journal le Zone Campus, l’un des organisateurs de l’évènement, Alexandre Dostie, se veut très enthousiaste à l’approche de cette nouvelle édition du Long Week-End du Court, lui qui présente son dernier court métrage, Je finirai en prison, dans le volet régional- Le taureau par les cornes et la chienne par les dents: «J’ai réalisé un nouveau film qui s’intitule Je finirai en prison ; j’habite à Trois-Rivières depuis dix ans et je tenais à le projeter ici en premier, car j’habite ici». Pour M. Dostie, le Long Week-End du Court, «c’est du court métrage, les gens viennent principalement ici pour découvrir des nouveautés et être surpris».
De nombreux courts métrages régionaux ont été projetés au cinéma Le Tapis Rouge le vendredi 27 septembre, dont Sous le ciel d’Arvida, de David D.D., qui fut récompensé par L’Inis, Trou noir de Simon Laganière ainsi que Roland-Le courage de demander de Suzie Bergeron. Outre le volet régional, le festival comptait un volet québécois où a été présenté Brotherhood de Meryam Joobeur, récompensé dans de nombreux festivals tant nationaux qu’internationaux.
Dans sa programmation, le festival comptait deux volets internationaux. Durant ces projections, les spectateurs ont pu visionner l’excellent court métrage portant sur la maladie mentale, All These Creatures de Charles Williams, récompensé de la Palme d’Or lors du Festival de Cannes en 2018. En plus, la projection de Tungus de Rishi Chandna, portant sur une famille indienne ayant adopté un coq comme animal de compagnie, fut reçu avec humour et étonnement. Tandis que Interior de Reed Van Dyk, portant sur l’abandon et la solitude d’un enfant a été reçu quant à lui avec émotion et un certain malaise.
Durant le festival, à l’exception des projections présentés au cinéma Le Tapis Rouge, les spectateurs ont pu assister gratuitement au Volet Trash- C’est pas mourir qui nous tue, présenté au Café Frida. Les amateurs de cinéma «trash» ont été servis avec des films tels que Limbo de Daniel Viqueira, Sword of the Death de Stephen Vitale, Termitator de Camille Monette ainsi que le très attendu Helsinki Mansplaning Massacre du finlandais Ilja Rautsi.
Finalement, une chose retient particulièrement l’attention, celle de la réalisation du film improvisé en moins de 48 heures, tout en respectant les différentes contraintes du public. Cette année, c’est la réalisatrice Suzie Bergeron qui s’est prêtée au jeu en réalisant Michigan, un court métrage en «stop-motion» mettant en scène deux saucisses hot-dogs!