
Le resto-bar et microbrasserie Gambrinus a décidé, en ce début de mois un peu frisquet, et malgré son espace restreint, d’inviter l’auteur-compositeur-interprète Dumas. Celui-ci est parvenu, non sans surprise, à remplir la place à l’occasion de sa visite le 2 février dernier. Le public de tous âges s’était déplacé en grand nombre afin d’assister au spectacle qui fut pour le moins étonnant.
Originaire de Victoriaville et ayant fréquenté les cégeps de sa ville d’origine et de Trois-Rivières, Dumas revenait en Mauricie pour un deuxième spectacle au Gambrinus en deux ans. Après plus de 17 ans de carrière et au-dessus de 700 représentations à son actif, l’artiste revient constamment en force et il est toujours prêt à surprendre. Il est l’un des artistes québécois les plus prolifiques de sa génération.
Depuis 2014, lors de la sortie de son album éponyme Dumas, il surprend ses auditeurs par un son toujours renouvelé. Décalé, il a effectué un retour applaudi au genre de la pop. C’est principalement des pièces de ce dernier album, mais également quelques vieux succès remaniés au goût de l’heure, qu’il a présentés lors de sa soirée au Gambrinus.
Après plus de 17 ans de carrière et au-dessus de 700 représentations à son actif, Dumas revient constamment en force et il est toujours prêt à surprendre.
Puissance sonore pop-électro
L’artiste contemporain tire son inspiration de la musique soul des années 1970 et de l’époque Philadelphia Sound. Cette source est bien visible dans les arrangements musicaux de chacune de ses nouvelles chansons composées depuis 2012. Celles-ci ont pu mettre au point une ambiance envoûtante au Gambrinus, à l’intérieur duquel les gens étaient totalement enjoués et dynamiques. Le chanteur avait une proximité avec son auditoire, ce qu’il exploitait parfaitement bien.
Dès le départ, la musique avait de quoi impressionner celui qui ne connaissait pas encore l’artiste invité: vibrante, contemporaine et électronique, elle formait un parfait montage de sons synthétiques qui avait de quoi surprendre à chaque pièce. Son récent succès «Une journée parfaite» fut particulièrement bien accueilli ainsi qu’«Alors alors», durant laquelle les gens chantaient le refrain en cœur.
Dès le départ, la musique avait de quoi impressionner celui qui ne connaissait pas encore l’artiste invité: vibrante, contemporaine et électronique, elle était un parfait montage de sons synthétiques qui avait de quoi surprendre à chaque pièce.
Sans être à chaque fois des musiques à faire danser, les chansons interprétées par Dumas laissaient place à la détente, à la réflexion et même à l’amour. L’éclairage adouci dirigé par Robert Lepage contribuait également au paysage sonore et visuel de certaines pièces ayant une plus grande sensibilité, comme «Au gré des saisons» ou encore «Silence radio».
En deuxième partie de spectacle, le trio formé par Dumas et ses deux musiciens était plus déchaîné que jamais. Les spectateurs, debout à danser et chanter, étaient complètement sous l’emprise de la dynamique du chanteur. Celui-ci a même arrangé, à l’aide de ses compatriotes, quelques-uns de ses plus vieux succès pour les rendre plus rythmés. Ils avaient maintenant une sonorité nouvelle, semblable à celle utilisée dans les derniers albums de l’artiste.
Cette soirée au Gambrinus n’aura été en somme qu’une série de surprises, de rebondissements et de musique à chaque fois plus surprenantes. Plusieurs connaissent Dumas comme étant une bête de scène, et lors de cette soirée il en a donné la confirmation, encore une fois. Sa prestance, sa façon d’habiter l’espace avec ses musiciens et de ressentir sa musique avaient de quoi impressionner.
Pour connaître toutes les dates de ses prochains spectacles, rendez-vous sur son site internet http://dumasmusique.tumblr.com/ ou sa page Facebook.