
Créée en aout 2015, l’Auberge autogérée des étudiantes sagefemmes québécoises (AAÉSFQ) a pour objectif de devenir propriétaire d’une maison qui viendrait en aide aux étudiantes en pratique sagefemme. Pour créer l’auberge autogérée, l’équipe se donne trois mois pour récolter 20 000$. Le comité souhaite être prêt à accueillir les futures étudiantes à la prochaine rentrée universitaire, en septembre 2016.
Comptant 16 étudiantes sagefemmes (ESF) du baccalauréat de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’organisme à but non lucratif souhaite devenir propriétaire d’une maison toute proche de l’université. Bien sûr, les 20 000$ ne suffisent pas pour l’acquérir, mais cette somme permettra de compléter la recherche de financement entamée depuis un an. Représentant environ 10% de la valeur totale du projet, chacun peut réaliser un don sur le site internet Gofundme. D’ailleurs, un cadeau de remerciement sera offert à tous les donateurs offrant 40$ et plus. Le programme du baccalauréat en pratique sagefemme s’étalant sur quatre ans et demi, les étudiantes doivent réaliser plusieurs stages. Ainsi, tout au long de leur parcours, ces dernières doivent changer de domicile afin de suivre les cours à l’université et de réaliser leurs stages à travers la province. Cette vie, partagée entre le foyer familial, le campus et le milieu de stage, entraine des couts non moindres. En effet, leurs nombreux séjours à Trois-Rivières s’ajoutent aux frais de logement lors des stages en maison de naissance et en centre hospitalier.
Auberge des rêves
Le projet d’acquérir un lieu d’hébergement collectif semble être plus que nécessaire pour ces étudiantes et pourrait répondre aux problématiques des logements individuels. Selon Sandra Choquet, membre du comité, cette Auberge autogérée des étudiantes sagefemmes québécoises représenterait «un méga plus dans notre vie d’avoir un endroit pour habiter à Trois-Rivières». Aussi, l’équipe souhaite une grande maison qui comprendrait au moins une grande pièce à aire ouverte pour réunions et autres activités, cinq chambres minimum pour que le projet soit rentable, un grand sous-sol aménagé en dortoir pour les 60 étudiantes des semaines intensives, ainsi qu’une pièce d’étude contenant une bibliothèque et des livres de référence. Sandra Choquet est plutôt confiante quant à l’achat d’une telle maison. En effet, le prix des maisons à Trois-Rivières est assez bas et convient à leur budget, se situant autour de 160 000$.
Selon Sandra Choquet, membre du comité, cette auberge représenterait «un méga plus dans notre vie d’avoir un endroit pour habiter à Trois-Rivières».
Solidarité et partenaires
L’équipe compte sur la solidarité des étudiants: «Il y a 14 000 étudiants à l’UQTR, si tout le monde donnait une pièce, ça recouvrirait déjà une bonne partie de la somme», déclare Sandra Choquet, membre du comité. Néanmoins, l’organisme est déjà soutenu par plusieurs partenaires comme le Regroupement des sagefemmes du Québec (RSFQ), l’Association générale étudiante de l’UQTR ou encore l’Association des étudiantes sagefemmes du Québec qui a réalisé un sondage auprès des étudiantes. En plus du soutien financier, tous les dons matériels pour meubler l’Auberge sont les bienvenus. De plus, le comité lancera très prochainement une campagne de publicité afin que le plus grand nombre prenne connaissance de l’ambitieux projet et il organisera également un spectacle après Noël. Une page Facebook de l’Auberge autogérée des étudiantes sagefemmes québécoises permet aussi de suivre l’évolution du projet.