
Lors de mes dernières chroniques, mes cher.ère.s lecteur.ice.s, je vous incitais à aller voir du sport, mais malgré tout le bon vouloir que je possède, j’ai l’impression que je n’ai pas assez de poids à mettre dans la balance. J’ai donc approché quelqu’un de haut placé aux sports de l’université pour vous donner encore plus l’envie de vous intéresser à nos disciplines sportives.
La directrice des sports
Je me suis rendue dans les bureaux de l’administration du Centre d’activité physique et sportive (CAPS) afin de rencontrer Isabelle La Vergne, directrice des sports de l’université. Cela a été une entrevue très enrichissante, et je la remercie d’ailleurs d’avoir bien voulu répondre à mes questions. À la fin de cet entretien, j’avais presque le goût de bouger moi aussi et de faire du sport! Le mot important dans cette phrase est presque, il ne faut pas exagérer tout de même! Sans blague, j’ai vraiment eu une rencontre passionnante et j’aimerais vous en faire profiter.
À la fin de l’entretien, j’avais presque le goût de bouger moi aussi et de faire du sport!
Madame La Vergne a été engagée en janvier 2015. Elle a un parcours assez exceptionnel: ancienne nageuse synchronisée et entraîneuse de natation, elle est par la suite devenue directrice du Service aux athlètes et groupes d’entraînement à l’Institut national du sport du Québec et pour plusieurs autres organismes. Moitié Trifluvienne et moitié Montréalaise, elle a fait ses études, autant son baccalauréat en sciences de l’activité physique que sa maîtrise en contrôle de la motricité, ici à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
C’était pour elle une occasion de revenir dans cette ville qu’elle adore. La tranquillité, l’environnement et la qualité de vie de Trois-Rivières, et plus particulièrement de l’UQTR, l’ont appelée. «J’étais dans la première cohorte de sauveteurs ici, quand le CAPS a été construit, et je voulais redonner ce que j’avais eu comme étudiante à l’Université, et ça rejoignait mes deux passions, qui sont le sport et les Patriotes, donc l’encadrement de l’étudiant-athlète, et la gestion», m’a-t-elle expliqué.
Elle a reçu comme mandat de préparer le plan de développement du sport universitaire. «On a préparé avec l’équipe un plan, une vision d’où on voulait s’en aller: de ramener le centre sportif dans l’université.» Comme l’UQTR est un lieu de développement, l’université voit beaucoup de recherche et d’expériences sportives exceptionnelles, et c’est malheureusement souvent oublié, car le centre sportif est considéré comme une entreprise qui s’autofinance. Le but était donc de se servir de ce qui s’y passe pour notre université.
«Je voulais redonner ce que j’avais eu comme étudiante à l’université» — Isabelle La Vergne, directrice des sports à l’UQTR
Il y a quelque temps, son équipe et elle ont effectué des recherches pour savoir si l’UQTR devrait accueillir de nouvelles disciplines sportives, comme le football ou le basketball féminin, mais pour plusieurs raisons, ces projets n’ont pas été retenus pour l’instant. Il n’est pas dit qu’ils n’auront jamais lieu, mais seulement que pour le moment, ce sont d’autres choix qui sont regardés de plus près. Madame La Vergne m’expliquait qu’ils voulaient amener trois disciplines déjà existantes à l’Université, deux féminines et une masculine, à la catégorie 1, c’est-à-dire au niveau le plus élevé pour un sport universitaire, comme c’est présentement le cas avec le hockey.
Pourquoi devrait-on encourager nos Patriotes?
Nos 190 athlètes-étudiant.e.s sont « des fers de lance » et ils et elles font rayonner la région, il serait donc souhaité que de temps à autre, nous, mes cher.ère.s lecteur.ice.s, nous leur montrions un peu de soutien vis-à-vis, sur le terrain comme à l’extérieur. Ils et elles participent à des projets humanitaires: le Club des petits-déjeuners, le défi têtes rasées de Leucan, la Guignolée, etc. Nos Patriotes s’impliquent dans la communauté.
«Les Patriotes, ce sont des étudiants qui font partie de la famille de l’UQTR, qui nous font rayonner, qui sont des modèles. Ça a souvent été prouvé que ce sont nos leaders de demain. Je pense que c’est une fierté de porter le « P » sur le cœur, comme le disent nos athlètes. Nos athlètes sont des modèles pour les étudiants et pour la société en général. Ils sont de bonnes personnes», termine-t-elle.
«Nos athlètes sont des modèles pour les étudiants et pour la société en général. Ils sont de bonnes personnes» — Isabelle La Vergne
Elle ne pèse pas ses mots pour féliciter les entraîneur.se.s de chacune de nos disciplines, ainsi que ceux et celles qui travaillent au CAPS. Ils et elles ont d’ailleurs misé sur la place que tenait celui-ci au sein des autres centres sportifs de la région, et elle n’a pas peur de dire que les personnes qui œuvrent au sein du CAPS sont très bien formées et qu’elles possèdent une expertise qu’on ne retrouve pas ailleurs. «Le sport, c’est la santé», mentionne-t-elle, et elle ajoute qu’il y en a pour tous les goûts, autant avec nos Patriotes qu’avec les cours donnés à notre centre sportif, du yoga au cross-fit.
Encore une fois, je remercie madame La Vergne d’avoir bien voulu répondre à mes questions, et je vous dis à bientôt pour une nouvelle chronique qui, j’espère, vous fera aimer le sport autant que moi. J’espère également vous croiser aux prochains événements sportifs. N’hésitez pas à venir me parler, c’est toujours agréable de discuter.