Zone Campus débute une série de textes portant sur les principaux membres de l’équipe 2021 de l’AGE-UQTR. Ces portraits nous permettront d’en apprendre davantage sur eux, mais aussi de connaître les différents dossiers en cours à l’AGE. Ainsi, nous débuterons avec le président, Philippe Dorion, étudiant de premier cycle en biochimie, qui est également entrepreneur.
J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Philippe Dorion, dans son bureau, dont la porte est bien souvent ouverte. D’ailleurs, il souhaitait communiquer ce message à la communauté étudiante. « Je suis LA personne ressource. Aussi, je suis un étudiant comme vous. Vous pouvez venir me voir pour n’importe quelle question. Il n’y a pas de questions niaiseuses. »
« C’est très important qu’il y ait une présidence. C’est la tête de l’organisation. Car, si je n’ai pas directement de dossier à gérer, je vois l’ensemble de la machine. Donc, je peux appuyer là où c’est nécessaire. » – Philippe Dorion, président de l’AGE UQTR
Un président entrepreneur
Philippe Dorion expliqua au Zone Campus comment il en est venu à exercer ses fonctions. « Je suis entré en poste le 6 juin dernier. Avant cela, le siège de la présidence était vide. Pourtant, c’est très important qu’il y ait une présidence. C’est la tête de l’organisation. Car, si je n’ai pas directement de dossier à gérer, je vois l’ensemble de la machine. Donc, je peux appuyer là où c’est nécessaire. Également, je peux repérer les enjeux communs entre les différentes vice-présidences. », explique-t-il. Très occupé, Philippe Dorion a démarré une entreprise alors qu’il avait cinq cours à l’horaire. Nommée Lombri Compost, son entreprise se charge de transformer les résidus organiques en compost, à l’aide de vers. Comme il l’affirme lui-même, ce n’est pas son genre de consacrer son temps aux études uniquement, il aime être occupé dans différents domaines.
« Sans présidence, au lieu d’être un équipe, cela aurait fait huit personnes individuelles»
– Philippe dorion, président de l’AGE UQTR.
De plus, le rôle de la présidence est de représenter la communauté étudiante auprès de l’université, des médias et lors des évènements. D’ailleurs, Philippe Dorion souhaite améliorer la participation étudiante. Il s’explique par la métaphore suivante : « Les étudiants et étudiantes veulent participer à la vie démocratique universitaire. Mais ils voient des barrières, des cadenas. Et, même si le cadenas est déverrouillé, s’il y a un cadenas sur la porte, on n’ose pas y aller. Je cherche ces cadenas à enlever. Je pense que le plus gros c’est le manque d’information », dit-il.
Améliorer la représentativité des étudiants et étudiantes
Également, pour permettre de retirer le plus de barrières possible, Philippe Dorion souhaite améliorer la représentativité étudiante. Il explique qu’il n’est pas réaliste de pouvoir s’asseoir pendant trois heures pour une réunion lorsque l’on est aux études. Ainsi, il souhaite améliorer le flux d’information des étudiants vers l’AGE, et vice-versa. Comme il le dit lui-même, il souhaite porter la voix des étudiants et étudiantes.
Mais être à l’écoute de la communauté étudiante, c’est aussi s’occuper des dossiers qui les concernent. Philippe Dorion met la priorité sur les mesures concrètes. De nombreux dossiers l’occupe, lui et son équipe. Notamment, celui d’un projet de logements abordables mis de l’avant par l’AGE même.
Des dossiers liés à la Pandémie
Philippe Dorion expliqua également que de nombreux dossiers découlent de la situation pandémique actuelle. Notamment, au sujet de la formation à distance. En effet, un dossier recueillant l’avis de la communauté étudiante sur ce type de formation avait été commencé par la vice-présidence aux affaires sociopolitiques. Cependant, la personne responsable de cette recherche a démissionné. On recherche donc une nouvelle personne pour effectuer l’étude.
En ce qui concerne les violences à caractère sexuel, le président assure que beaucoup de travail a déjà été fait en ce sens, et que cela continuera. « Des systèmes d’écoute et des campagnes de sensibilisation ont été mis en place », affirme Philippe dorion.
La santé mentale préoccupe également la présidence et l’AGE en entier. Philippe Dorion dit vouloir s’assurer que l’université utilise bien ses ressources. De plus, il souligne que cela doit mener à des mesures et ressources concrètes. En ce qui concerne les violences à caractère sexuel, le président assure que beaucoup de travail a déjà été fait en ce sens, et que cela continuera. « Des systèmes d’écoute et des campagnes de sensibilisation ont été mis en place », affirme-t-il.
Pour finir, l’environnement est également au coeur des préoccupations de ce président. En effet, il travaille sur une nouvelle politique environnementale. Celle-ci assure un plan d’action intégré au mandat de chacune des vice-présidences, notamment à la V-P aux affaires socioculturelles. De plus, L’AGE a mis de l’avant ses positions sur le sujet. Vous pouvez les consulter sur leur page Facebook.