
La communauté uqutérienne devra encore patienter avant de pouvoir faire des longueurs à la piscine du CAPS. Même si la direction a bon espoir de pouvoir ouvrir ses portes à la session d’automne, aucune date officielle n’a été annoncée au moment d’écrire ces lignes.
Zone Campus s’est même vu refuser une demande d’entrevue à ce sujet. Avec un retard de plus de deux ans et demi et des coûts tournant autour des 300 000$, la piscine est devenue une question très sensible à l’UQTR, au point que la direction évite de donner des informations supplémentaires. Sachant qu’elle est fermée depuis août 2018, ce délai suscite évidemment des interrogations.
Tout d’abord, la démolition du pourtour de la piscine a permis de constater que les installations étaient en plus mauvais état que prévus et que de nouveaux plans et devis seraient nécessaires pour la suite des rénovations. Outre ces imprévus, il faut également ajouter un litige juridique avec le sous-traitant pour expliquer ce retard. Le confinement du printemps 2020 est évidemment un facteur de plus à considérer pour expliquer ce long délai.
Après 20 ans de service, l’UQTR voulait moderniser ses installations afin de mieux répondre aux besoins des 30 000 personnes franchissant ses tourniquets chaque année.
Outre le remplacement de la céramique dans le bassin et le pourtour de la piscine, on a procédé au rajeunissement du tremplin et des tours de plongeons de trois et cinq mètres. Le système d’éclairage a été modernisé grâce à la technologie DEL. De plus, une fenêtre a été ajoutée pour bonifier la luminosité. Après 20 ans de service, l’UQTR voulait moderniser ses installations afin de mieux répondre aux besoins des 30 000 personnes franchissant ses tourniquets chaque année.
Cette longue fermeture aura toutefois causé de multiples inconvénients aux usagers de la communauté étudiante et de la région trifluvienne. Plusieurs adeptes de natation se rendaient même jusqu’à Shawinigan et Nicolet afin de pratiquer leur sport préféré. Certains membres de l’équipe de natation des Patriotes auront vraisemblablement fait toute leur scolarité sans n’avoir pu nager une seule fois à la piscine de l’université. Cette situation a sûrement joué sur le moral de l’équipe et même sur son sentiment d’appartenance envers l’UQTR. Incapables de s’entraîner dans une piscine de 50 mètres, comme dans les compétitions, nos athlètes étaient donc désavantagés par rapport à leurs adversaires des autres universités. Difficile de recruter de nouveaux athlètes dans ces conditions.