Relance économique et développement durable: L’importance des travaux du CRML et d’Innofibre

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Les professeurs associés aux projets du CRML et d’Innofibre. Photo: D.A. Ramisahanitra
Les professeurs associés aux projets du CRML et d’Innofibre. Photo: D.A. Ramisahanitra

Le 30 janvier dernier, le Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP) de l’UQTR a réuni les acteurs de l’industrie forestière et papetière ainsi que du secteur des énergies vertes, notamment les gens d’affaires, les professeurs et les étudiants, afin de souligner l’importance des recherches scientifiques menées au Centre de recherche sur les matériaux lignocellulosiques (CRML) de l’UQTR et au Centre d’innovation des produits cellulosiques Innofibre du Cégep de Trois-Rivières.

Sous le thème «Innofibre: innovation régionale, impact international», Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR, a ouvert la rencontre en mettant en exergue l’importance des activités de recherche menées par le CRML et par Innofibre. «Ils présentent des avancées scientifiques probantes et innovantes, soutenant la transformation de notre industrie forestière et le développement de filières à fort potentiel. Par leur savoir unique, le CRML et Innofibre font aussi rayonner significativement notre région et nos établissements d’enseignement supérieur, jusque sur la scène internationale».

Le CRML

Selon Madame Ghazzali, le CRML est une continuité logique du CIPP. En effet, le CRML compte huit professeurs-chercheurs, neuf stagiaires postdoctoraux, 44 étudiants de cycles supérieurs, deux techniciens et cinq professionnels de recherche avec des expertises variées. En 2013, le CRML a cumulé près de 2,8 millions de dollars en projets subventionnés. Les projets de recherche menés au CRML priorisent l’étude de problématiques scientifiques reliées à l’industrie des pâtes et papiers, aux matériaux lignocellulosiques et aux matériaux composites. Conscients des enjeux économiques face à une économie de plus en plus mondialisée et des impératifs écologiques, les chercheurs axent leurs travaux sur la valorisation et la transformation de la biomasse forestière et agricole, l’utilisation des technologies vertes, le développement de nanofibres de cellulose et de ses dérivés, etc.

De plus, participer à la relance de l’économie régionale anime aussi les travaux du CRML en contribuant au développement de l’industrie des pâtes et papiers et du bio raffinage, notamment par l’assistance technique, la recherche appliquée, le transfert technologique et le soutien à la formation. À noter que le centre développe également des partenariats de recherche et de formation jusque sur la scène internationale (ex.: Université de Marrakech, Université de Limoges).

Partenariat industriel

Plusieurs partenaires industriels se sont exprimés au cours de ce rendez-vous. Parmi les participants se trouvaient, entre autres, Buckman, GLV, DuPont Industrial Biosciences, les entreprises Cascades et l’Association canadienne de l’industrie de la chimie.

Le représentant des entreprises Cascades, ancien étudiant de l’UQTR, a déclaré que «les entreprises Cascades sont fières de se joindre au projet de CRML et Innofibre». D’après ses dires, le projet de ces deux centres se recoupait avec les réalités actuelles et les préoccupations de ce groupe. Préoccupation qui est, ici, synonyme de recherche constante de développement durable. Il a aussi évoqué plusieurs projets importants aux yeux des entreprises Cascades, dont le projet portant sur des semelles antibactériennes en carton, spécialement conçues pour les pieds des diabétiques, travaux de recherche d’une étudiante au doctorat à l’UQTR.

«Par leur savoir unique, le CRML et Innofibre font aussi rayonner significativement notre région et nos établissements d’enseignement supérieur, jusque sur la scène internationale» -Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR.

Jules Lauzon, de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie, a spécialement remercié Simon Barnabé, professeur au Département de chimie de l’UQTR, pour les travaux qu’il a menés dans cette optique d’innovation. «L’industrie canadienne de la chimie est une industrie dynamique basée sur des ressources naturelles. Par conséquent, une alliance entre l’industrie de la chimie et les industries de pâtes et papier, à la recherche de modernisation et à la recherche de nouveaux produits est très importante, raconte-t-il. L’UQTR est un centre d’excellence, car elle a réussi à convaincre plusieurs personnes de la qualité de ses recherches». Des villes font également appel à l’expertise du CRML et d’Innofibre (Trois-Rivières, La Tuque, Victoriaville, Bécancour, etc.).

À noter que les travaux issus de la collaboration entre Innofibre et le CRML profitent aussi à d’autres programmes, entre autres le programme de criminalistique de l’UQTR qui arrive à avancer dans le processus de détection d’empreintes digitales dans son étude balistique.

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