
La cinquième édition de Savoir Affaires s’est déroulée à Sept-Îles du 7 au 11 novembre derniers. Cette initiative du Réseau de l’Université du Québec (UQ) cherche à mettre à profit les capacités des étudiants pour innover dans le domaine des affaires. 48 étudiants du Réseau UQ y participaient, dont cinq étudiantes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Portrait des participantes
«C’est ma directrice qui m’a parlé de Savoir Affaires. Je trouvais que ça s’accordait bien avec mon projet de thèse», déclare Aurélie Dumont, étudiante au doctorat en études québécoises, après une maîtrise en aménagement des territoires effectuée en France, et cinq ans passés à y travailler au ministère de l’Environnement.
«Un de mes amis avait participé l’année dernière, il m’a dit que l’expérience lui avait beaucoup appris. Depuis qu’il m’en a parlé, j’attendais avec impatience la prochaine édition», explique Alhassania Khouiyi, actuellement à la maîtrise en communication sociale et titulaire de deux baccalauréats, l’un en sciences infirmières (effectué au Maroc) et l’autre en biologie médicale (effectué à l’UQTR).
«Je ne me rappelle pas comment j’ai appris l’existence de Savoir Affaires. Mais je voulais avoir des éléments pour me décider entre continuer mes études ou commencer à travailler après ma maîtrise», indique Saray Moreira, également à la maîtrise en communication sociale, après un baccalauréat en communication à Cuba et trois ans à travailler dans une entreprise touristique.
Les deux autres étudiantes, Kéren Genest et Sarah Bruyninx, effectuent toutes deux un doctorat à l’UQTR. Kéren est en communication sociale, après un parcours pluridisciplinaire. Sarah est en psychologie.
«Finalement, la compétition, tu l’oublies. Elle ressort au moment de la présentation!» —Aurélie Dumont.
Savoir Affaires, qu’est-ce que c’est?
Savoir Affaires est un concours entrepreneurial en équipes, qui s’adresse aux étudiants du réseau UQ. Chaque édition se déroule dans une région différente du Québec. Les équipes sont formées au début de la semaine. «La première journée a surtout servi à nous connaitre, à repérer quelles sont les compétences des uns et des autres», explique Saray. «Les équipes ont été faites spécialement pour que les compétences se complètent, pour mettre en avant le côté multidisciplinaire.»
Les équipes travaillaient chaque jour sur une thématique différente, liée aux enjeux rencontrés par la région. Le lundi était consacré au tourisme, le mardi à la transformation métallique et minérale, le mercredi au bioalimentaire, et le jeudi aux matières résiduelles et aux rejets industriels. «C’était un des gros défis de travailler sur des sujets qui nous sortent de notre zone de confort», confie Alhassania. «Mais ça peut être très bénéfique à l’équipe!»
Chaque matin, la thématique du jour était exposée aux étudiants pendant 30 minutes. Les équipes avaient ensuite jusqu’à midi pour trouver un projet. L’après-midi, il fallait effectuer un plan d’affaires le plus détaillé possible. Enfin, à 16h30, chaque équipe disposait de cinq minutes pour présenter son projet avec une présentation PowerPoint, puis de trois minutes pour répondre aux questions du jury, qui évaluait ensuite les projets présentés. «Le côté compétitif met une pression supplémentaire, mais finalement, la compétition, tu l’oublies. Elle ressort au moment de la présentation!» affirme Aurélie.
Une expérience enrichissante
Les étudiantes dressent un bilan très positif de cette semaine intense. «On apprend à dépasser ses limites, à développer une confiance en soi: ça a été quelque chose d’assez formateur», déclare Aurélie. «Ça a été un beau challenge, en matière de travail de groupe», ajoute Alhassania. «L’expérience valait vraiment la peine!» Saray conclut: «J’ai vraiment aimé cette semaine, d’ailleurs, j’en profite pour remercier toutes les personnes qui l’ont rendue possible!»
Alhassania Khouiyi, Saray Moreira et Sarah Bruyninx ont fait partie des équipes gagnantes à la fin de la semaine. Mais l’expérience aura été positive et enrichissante pour chacune des cinq étudiantes participantes.